Les plus matinaux étaient arrivés à 7h30 pour être les premiers à voter dès l’ouverture des urnes, à 8h. D’autres ont attendu le dernier moment. À 18h30, il y avait encore de longues files devant les isoloirs. Un pic a été observé aux alentours de midi, où l’on a compté jusqu’à 1h30 d’attente pour certains bureaux de vote, alors que les rues adjacentes au Lycée français, dans le quartier de Limpertsberg, étaient encombrées de voitures et de piétons.

Jeanne, une Française installée depuis 10 ans au Luxembourg, a eu la chance de tomber sur un bureau de vote moins encombré. Mais pas son compagnon. «Je l’attends depuis 20 minutes maintenant et il n’est toujours pas sorti», lance-t-elle, en profitant toutefois du soleil qui a brillé quasiment toute la journée.

Un dispositif de sécurité avait été mis en place, les électeurs devant justifier leur identité avant de pouvoir pénétrer dans le lycée. 17 bureaux de vote avaient été installés sur deux niveaux.

Malgré l’agglomération, l’ambiance était bonne et familiale. Dans la cour de l’établissement comme à l’intérieur, beaucoup de poussettes et d’enfants qui ont accompagné leurs parents.

«C’est ma troisième élection présidentielle et c’est la première fois que je vois autant de monde», a expliqué à Paperjam.lu un ancien fonctionnaire du Consulat français de Luxembourg. Désormais à la retraite, il était venu aider ses anciens collègues en tant que bénévole. «Les couloirs du lycée ont été pleins toute la journée, il n’y a pas eu de moment de répit», ajoute-t-il.

Pour accueillir les 24.000 Français inscrits sur les listes électorales, les 17 bureaux de vote pouvaient chacun accueillir plus ou moins 1.300 personnes.