Pierre Bley, président du conseil d'administration de l'Œuvre nationale de secours Grande-Duchesse Charlotte Photo: Sven Becker/archives)

Pierre Bley, président du conseil d'administration de l'Œuvre nationale de secours Grande-Duchesse Charlotte Photo: Sven Becker/archives)

«Eu égard à l’énorme défi qui se pose à l’heure actuelle à notre pays, phénomène dont l’ampleur ira certainement encore en augmentant dans les mois à venir et qui touchera alors plus particulièrement les structures régionales et communales concernées par l’accueil et l’intégration des réfugiés», le conseil d’administration de l’Œuvre nationale de secours Grande-Duchesse Charlotte a décidé de participer financièrement à ce défi. 

Un plan d’aide qui a été dévoilé jeudi. Il s’adresse en particulier aux organisations non gouvernementales - déjà engagées ou non - pour la cause, afin de leur donner le confort de planifier leurs activités, sachant qu’un soutien financier est disponible auprès de l’Œuvre.  

C’est une enveloppe de 10 millions d’euros qui est disponible pour ces associations et organisations non gouvernementales. Une enveloppe supplémentaire de 5 millions d’euros sera consacrée spécifiquement aux offices sociaux. 

«Les domaines d’intervention des projets concerneront toutes les activités en vue de l’accompagnement et de l’intégration des réfugiés comme l’apprentissage des langues luxembourgeoise, française et allemande ou encore l’hébergement des personnes concernées. Les éventuels projets de logements doivent aussi concerner les résidents», précise l’Œuvre.

Un jury composé de représentants institutionnels (Olai, Entente des offices sociaux, Syvicol) ainsi que de la société civile (Croix-Rouge luxembourgeoise, Fondation Caritas, etc.) se penchera sur les projets soumis qui doivent parvenir à l’Œuvre avant le 31 mai 2016.