Le personnel de la future école internationale de Differdange, tout comme son financement et son administration, relèveront de l’Éducation nationale. (Photo: DR)

Le personnel de la future école internationale de Differdange, tout comme son financement et son administration, relèveront de l’Éducation nationale. (Photo: DR)

Après l'annonce faite par Claude Meisch, le ministère de l’Éducation nationale a apporté ce mardi quelques précisions sur le projet de création d’une école internationale à Differdange, dont les activités devraient débuter dès la rentrée 2016, avec deux classes primaires, quatre classes secondaires et quatre classes préparatoires. À terme, cet établissement pourra accueillir jusqu’à 1.400 élèves.

Il fonctionnera sur le principe d’une école européenne agréée, et offrira trois niveaux d’enseignement que seront le primaire, le secondaire, ainsi qu’une filière préparatoire à l’école européenne. Le personnel de cette école, tout comme son financement et son administration, relèveront de l’Éducation nationale.

Une réponse à l'hétérogénéité de la population

Les locaux qui abriteront ces classes seront dans un premier temps des structures provisoires aménagées sur un site qui reste encore à déterminer, en attendant la réalisation d’ici 2019 de classes définitives sur le plateau du funiculaire pour le primaire et le secondaire – là où devait être implanté le lycée classique initialement projeté –, et sur le site du Juncker pour la voie préparatoire.

Deux sections linguistiques, l’une francophone et l’autre anglophone,  seront proposées aux élèves, avec une deuxième langue à choisir – parmi le français, l’anglais, l’allemand et le portugais – à partir du primaire et une troisième au niveau du secondaire. Le luxembourgeois y sera également enseigné en tant que langue d’intégration, du primaire jusqu’au secondaire inférieur.

À travers ce choix d’une école internationale plutôt que d’un lycée classique, le ministère de l’Éducation nationale dit vouloir répondre à l’hétérogénéité de la population scolaire, et ce à côté du déménagement de l’Université du Luxembourg à Belval, de l’implantation d’entreprises multinationales dans la région et d’une une population qui s’internalise de plus en plus.