Les «smart cities» offriraient un gain de temps estimé à 125 heures par habitant et par an grâce à leurs projets IoT. (Photo: Licence C.C.)

Les «smart cities» offriraient un gain de temps estimé à 125 heures par habitant et par an grâce à leurs projets IoT. (Photo: Licence C.C.)

«Smart city»: 125 heures libérées par habitant et par an

Les «smart cities» offriraient un gain de temps estimé à 125 heures par habitant et par an grâce à leurs projets IoT, selon l’étude internationale de Juniper Research commandée par Intel. Interconnectée, la ville intelligente libérerait du temps dans quatre domaines: la mobilité avec des systèmes de circulation intelligents et de prédiction du trafic diminuant le temps de transport, la santé où la télémédecine réduit le temps de transport et d’attente des patients, la sécurité publique avec une prévention des crimes grâce au «machine learning», et la productivité avec des téléprocédures et des applications pour fluidifier les interactions entre usagers et services publics. L’étude donne également un classement des 20 «smart cities» les plus performantes: si Singapour domine le classement, Nice y tient la 13e place… tandis que Paris brille par son absence.

Publicité: alliance data dans le gaming et l’e-sport

La start up Join, fondée par deux jeunes Français diplômés de l’ESCP, ambitionne de créer une alliance de type Gravity pour commercialiser la data des sites médias du secteur gaming et e-sport. Lancée à l’automne dernier, la plateforme cloud de data marketing revendique déjà 10 des 30 plus gros sites médias dédiés à la thématique, et près de 12 millions de cookies non dédupliqués. Les sites partenaires peuvent croiser leurs données pour créer des segments pointus, et augmenter leur «reach». Les annonceurs spécialistes du secteur comme Nintendo et Sony ou plus généralistes comme Nestlé ou Unilever pourront aussi s’allier à Join pour des campagnes spécifiques, notamment pour toucher l’audience très recherchée des millennials.

Trust versus data

Grande actualité liée à la data: le scandale liant Facebook et la société Cambridge Analytica. Cette dernière aurait aspiré, avec l’aval du réseau social, les données de millions d’utilisateurs afin de mener des campagnes d’influence politique… Mais dans cette affaire nous oublions de blâmer un autre responsable: l’internaute et la confiance aveugle qu’il place dans ses outils numériques. La confiance est la clé de la collecte des données personnelles, elles-mêmes clés des innovations aujourd’hui liées à l’IA et à l’avenir du marketing publicitaire. Objectifs: meilleure expérience du consommateur, plus grande satisfaction et finalement croissance de la consommation. Si cette notion de confiance est donc nécessaire, l’affaire Facebook-Cambridge Analytica nous rappelle qu’elle peut facilement être trompée. Pour le réseau social, l’enjeu du premier trimestre 2018 sera sans doute de réparer les dommages causés à sa relation avec les utilisateurs. Histoire qui fait écho au prochain RGPD européen visant à encadrer strictement l’usage des données personnelles par les entreprises, et à codifier leur relation de confiance avec le consommateur.

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