Le montant de la transaction vient d’être communiqué par l’agence immobilière Engel & Völkers, quelques semaines après l’annonce de la vente du bien. 11 millions d’euros, c’est 3 millions de moins que ce qu’espérait le vendeur, à savoir la Congrégation des sœurs de Sainte-Élisabeth.
La propriété comprend le château datant de 1390 ainsi que quatre dépendances dont la tour Victor Hugo, dessinée par l’écrivain français avec du marc de café lors de son séjour en 1871. Autre curiosité historique: le château fut le décor des négociations des accords de Schengen dès 1985, accords signés sur le bateau M.S. Princesse Marie-Astrid voguant sur la Moselle toute proche.
Fumée blanche au Vatican
Depuis sa rénovation en 2000, le château abritait un hôtel de charme 4 étoiles et un centre de conférences sous la férule du groupe Goeres. Mais celui-ci ne disposait que d’un contrat bail auprès du propriétaire, la Congrégation des sœurs de Sainte-Élisabeth, qui a mis fin à ce contrat à l’été 2014. Raison invoquée: l’ordre religieux a besoin d’argent pour financer ses activités. La vente a obtenu l'approbation de l'archevêque du Luxembourg, Jean-Claude Hollerich, de la commune de Schengen, du ministre de l'Intérieur, Dan Kersch, et même du Vatican, selon l'agence immobilière.
La propriété comprend 5.100 m2 habitables: 36 chambres (et la possibilité d’en aménager 29 supplémentaires), 10 salles de bains, 11 salles de conférences, des salons et 1,29 hectare de terrain en bordure de Moselle. L'agence Engel & Völkers ne communique pas encore le nom de l'acquéreur ni l'usage qu'il compte faire de l'honorable bâtisse.