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Marco Walentiny (ministère de l'Economie) : « Le gouvernement entend maintenir la dotation du fonds de l’innovation » 

Les 10 start-up réunies ce mercredi 21 novembre à l’initiative du paperJam Business Club se sont accordées sur un point : le chemin est long avant de voir une idée originale devenir la source d’une entreprise dite phénoménale. Malgré le look post-adolescent, que certains arborent, et la bonne humeur que tous affichent, les patrons de start-up mènent de véritables combats, entre recherche de capitaux, recrutement de collaborateurs et commercialisation de leur produits.

Après l’architecture et l’ICT, le rendez-vous « 10x6 » fixé par le paperJam Business Club, ce mercredi 21 novembre, était dédié aux jeunes pousses luxembourgeoises : les start-up. Le témoignage de créateurs de dix entreprises de ce type – qui sont de plus en plus importantes au Grand-Duché – ont révélé leur bonheur de pouvoir vivre d’une idée, mais aussi combien les difficultés sont nombreuses.

La première d’entre elle étant la recherche d’un financement de départ, soit auprès de leur banquier ou de business angels. « Même si vous échouez au final, vous aurez au moins essayé », résume avec philosophie Thibaut Britz, associé et fondateur de la société Trendiction, spécialisée dans l’e-reputation. Une culture du risque, voire de l’échec, bien intégrée en Amérique, terre historique des start-up, mais encore peu courante en Europe.

Pourquoi le Luxembourg ?

Parmi les différents pays européens accueillant ces jeunes sociétés, le Luxembourg semble bénéficier de son envergure européenne et de ses stabilités fiscale et politique. Des start-up présentes durant l’événement ont clairement franchi le pas pour ces raisons. « Le Luxembourg est le terreau idéal pour les entrepreneurs, déclare Thierry Muller, CEO et concepteur MaPS. J’ai analysé la possibilité de m’implanter dans d’autres pays mais la compétitivité du Luxembourg m’a convaincu. »

Des aides gouvernementales maintenues

Un environnement tourné vers les entrepreneurs; qui est notamment composé des aides étatiques. Le ministère de l’Économie et du Commerce extérieur, représenté par Marco Walentiny, chargé de la direction de la direction de la Recherche et de l’Innovation, s’est voulu rassurant en la matière. Crise oblige. « Le niveau de dotation pour 2013 du fonds de l’innovation, qui finance les aides pour les entreprises innovantes, sera maintenu ». Soit une somme de 43 millions d’euros inscrite au projet de budget 2013.