La première pierre du futur siège d’ING, en lieu et place de l’ancienne galerie Kons, a été posée en avril 2015. (Photo: ING Luxembourg)

La première pierre du futur siège d’ING, en lieu et place de l’ancienne galerie Kons, a été posée en avril 2015. (Photo: ING Luxembourg)

«Nous sommes très fiers de nos résultats», a souligné Luc Verbeken, le CEO d’ING Luxembourg lors de la présentation de l’exercice 2015. Malgré une reprise économique plutôt modeste et un environnement en pleine mutation, la banque a poursuivi la progression de ses résultats financiers et commerciaux.

ING Luxembourg annonce ce lundi un bénéfice net en légère progression (1%) à 107,1 millions d’euros (106,5 millions en 2014) pour des «revenus» de 263,5 millions d’euros (+9%). La banque a également vu ses volumes de crédits à la clientèle augmenter de 17% et les dépôts progresser de 11%. Le ratio de solvabilité augmente également légèrement de 28,9% à 30,1%.

La satisfaction est d’autant plus affichée que ces bons résultats sont portés par l’ensemble des trois métiers de la banque.

Pour le retail banking, les encours de crédits progressent de 13% tandis que les avoirs confiés enregistrent une hausse de 10%. «Ces deux chiffres confirment une belle croissance commerciale qui se traduit également par une hausse de 5% des revenus», indique Jean-Philippe Fohal, le chief financial officer d’ING Luxembourg qui s’apprête à rejoindre le siège d’ING, à Amsterdam, et sera remplacé, dès le mois d’avril, par Philippe Gobin. «Le nouveau site transactionnel 'multidevice' lancé en 2016 et d’autres projets d’envergure, comme l’ouverture de notre agence de Belval, participent à cette croissance et confirment notre volonté de solidifier notre présence sur le marché luxembourgeois», ajoute le CFO.

Le private banking en mutation

En matière de private banking, malgré une conjoncture toujours difficile et des taux d’intérêt toujours bas, ING enregistre là encore une légère hausse de ses activités. Les crédits progressent de 24% et les dépôts de 6%. «2015 a également confirmé la transition du private banking vers une clientèle plus exigeante et a poursuivi la transformation du métier en s’axant de plus en plus vers les UHNWI», précise la banque. «Ces clients sont notre principale source d’acquisition. Le Luxembourg se fait une spécialisation dans ce domaine. C’est l’axe le plus important de développement pour le pays. La flexibilité de l’écosystème financier du Luxembourg est, en la matière, prometteuse», affirme Luc Verbeken, le CEO d’ING Luxembourg.

Pour le troisième département, le Wholesale Banking (commercial banking), l’année 2015 est également qualifiée d’excellente par la banque. Bon nombre d’indicateurs sont bien orientés: les revenus ont progressé de 16%, les crédits grimpent de 18% et les dépôts affichent une évolution positive de 13%. Sur ce segment, nous avons dépassé les objectifs ambitieux que nous nous étions initialement fixés», précise Jean-Philippe Fohal.

Le déménagement, c’est dans un an

Luc Verbeken a également tenu à le souligner, ces résultats sont, aussi, liés à la mobilisation des équipes (l’effectif a progressé de 30 personnes pour compter 837 collaborateurs), à la forte implication de la banque dans la vie locale et sociale grand-ducale et la mise à disposition de nouveaux outils au service des entreprises, y compris innovantes. En direction des start-up, ING Luxembourg indique d’ailleurs avoir investi 7,5 millions d’euros (soit 10% du total) dans un fonds dédié aux start-up actives dans les fintech, en collaboration avec ING Belgique.

Dernière information importante, le chantier du nouveau siège de la banque sis près de la gare de Luxembourg progresse comme attendu. Le déménagement de l’ensemble des équipes actuellement réparties sur quatre sites est programmé pour février-mars 2017.