De gauche à droite: Dan Biancalana (président du GIE Luxembourg for shopping et maire de Dudelange), Francine Closener (secrétaire d’État), Lydie Polfer (bourgmestre de Luxembourg), Carlo Thelen (directeur de la Chambre de commerce) et Fernand Ernster (président de la Confédération luxembourgeoise du commerce). (Photo: Mike Zenari)

De gauche à droite: Dan Biancalana (président du GIE Luxembourg for shopping et maire de Dudelange), Francine Closener (secrétaire d’État), Lydie Polfer (bourgmestre de Luxembourg), Carlo Thelen (directeur de la Chambre de commerce) et Fernand Ernster (président de la Confédération luxembourgeoise du commerce). (Photo: Mike Zenari)

Jour J pour la plate-forme nationale de vente en ligne destinée aux commerçants luxembourgeois. Présentée en septembre, la boutique en ligne Letzshop.lu a officiellement été lancée ce vendredi.

Le GIE Luxembourg for Shopping, en charge de l’initiative et qui regroupe 16 communes, ainsi que la Chambre de commerce, la Confédération luxembourgeoise du commerce (CLC) et le ministère de l’Économie, a annoncé que 100 boutiques en ligne étaient d’ores et déjà disponibles, soit 350.000 produits.

5,99 euros pour la livraison standard

Mais au total, 210 commerçants souhaitent profiter de la plate-forme pour vendre leurs marchandises. Le nombre d’e-commerces disponibles sur Letzshop.lu devrait donc doubler dans les mois à venir. L’objectif que s’est fixé Luxembourg for Shopping de proposer 300 à 500 boutiques dans les trois ans à venir est donc bien avancé.

Pour rappel, l’ouverture d’un magasin en ligne sur la plate-forme ne coûte que 500 euros par an pour les commerçants, peu importe leur chiffre d’affaires. Toute la partie technique est assurée par les équipes de Letzshop.lu, tout comme les campagnes de promotion du site, qui se feront en plusieurs langues.

Le service de livraison sera également centralisé. Assuré par Michel Greco, celui-ci coûtera 5,99 euros pour la version standard. C’est le commerçant qui choisira si ce coût est à la charge du client ou non.

Un «cadastre du commerce» en préparation

Bref, un outil très avantageux pour les petits commerçants luxembourgeois, qui sont seulement 10% à proposer la vente en ligne. «C’est en partant de ce constat que ce projet a été lancé, il répond donc a un besoin bien réel», rappelle Claude Bizjak​, membre de la direction de la CLC.

«Bien sûr, aucune plate-forme n’est parfaite dès son lancement et il sera important de bien analyser son fonctionnement pour pouvoir la faire évoluer et corriger ses défauts», ajoute-t-il.

Le client ne veut pas seulement acheter sur internet, il veut aussi pouvoir essayer son produit, le rendre ou l’échanger en magasin.

Claude Bizjak, Confédération luxembourgeoise du commerce (CLC)

Pour la CLC, être présent sur la toile par le biais d’une boutique virtuelle n’est toutefois qu’une pièce du puzzle que représente la digitalisation dans le secteur du commerce. L’organisation professionnelle rappelle en effet que c’est l’expérience client qui permettra aux petits acteurs de faire face à la concurrence des géants de l’e-commerce.

«Le client ne veut pas seulement acheter sur internet, il veut aussi pouvoir essayer son produit, le rendre ou l’échanger en magasin», est d’avis Claude Bizjak. La digitalisation des commerces ne passe pas seulement par la vente en ligne pour la CLC, qui est en train de travailler sur un «cadastre du commerce» dans plusieurs communes du pays. L’objectif est de pouvoir conseiller autorités locales et commerçants sur les opportunités à saisir.