Julien Delpy: «L’ambition est de mélanger les générations, mais également les entrepreneurs et les dirigeants salariés, les expertises et les secteurs d’activité.» (Photo: Patricia Pitsch / Maison Moderne)

Julien Delpy: «L’ambition est de mélanger les générations, mais également les entrepreneurs et les dirigeants salariés, les expertises et les secteurs d’activité.» (Photo: Patricia Pitsch / Maison Moderne)

Pour la rentrée, le plus grand business club du pays propose un nouveau contrat à ses membres, pour répondre encore davantage à ses quatre grandes missions et promesses: «Learn, Inspire, Network, Engage». Rencontre avec Julien Delpy, directeur du Paperjam Club, pour découvrir les futures nouveautés.

Plus de 18.000 personnes participent par an aux différentes activités du Paperjam Club, créé en 2008. Pourquoi proposer un New Deal  à vos 1.300 entreprises membres?

 – «Le Club arrive à sa 13e saison et évolue évidemment avec la création de différents formats. Le Covid est passé par là, et cette période nous a amenés à nous remettre à nouveau en question. L’idée du New Deal est de travailler autour de plusieurs grands piliers pour lancer une offre avec des propositions nouvelles, comme les Paperjam Cercles: des cercles d’entrepreneurs et de leaders d’un nouveau genre dédiés à la formation et au développement personnel, réservés aux dirigeants d’entreprise du Club.

L’adhésion se fait par cooptation et à parité femmes/hommes stricte. L’ambition est de mélanger les générations, mais également les entrepreneurs et les dirigeants salariés, les expertises et les secteurs d’activité. La langue véhiculaire est le français et/ou l’anglais, selon la préférence des membres, dont le nombre sera limité à 22 personnes. Quand on partage ses problématiques d’entreprise, il est important que cela se fasse aussi dans un cadre confidentiel, d’où la mise en place d’un code de conduite à suivre et de guidelines.

Avec le New Deal, nous allons installer des Paperjam Boards, des commissions de travail d’un nouveau genre, pour créer des lieux d’échange entre pairs.
Julien Delpy

Julien Delpydirecteur du Paperjam ClubMaison Moderne

L’offre des Paperjam Cercles sera déclinée en quatre formats différents, dont: six formations sur un thème par saison, quatre petits-déjeuners avec un conférencier invité la veille ou le lendemain des conférences du Paperjam Club, une rencontre annuelle entre les membres des différents Cercles, et un voyage d’études pour aller à la rencontre d’entrepreneurs à l’international. Au programme: un voyage business à Paris en 2022, et à Tel-Aviv à l’automne 2023.

Ces Cercles auront à chaque fois un président et un vice-président, un duo homme-femme qui sera garant des valeurs, plus un facilitateur professionnel qui coordonnera les agendas.

Il y a deux ans, un Advisory Board a été mis en place avec une vingtaine de personnalités de différents secteurs et métiers, des patrons de PME ou des membres des comités de direction de grandes entreprises pour discuter, échanger et réfléchir ensemble. La composition de ce dernier va changer. Quel modèle de gouvernance envisagez-vous?

«Avec le New Deal, nous allons installer des Paperjam Boards, des commissions de travail d’un nouveau genre, pour créer des lieux d’échange entre pairs, pour qu’ils soient connectés à la rédaction de Paperjam et à la programmation du Club, pour faire un point par an sur l’année écoulée et anticiper les grandes tendances.

En 2021 seront lancés les trois Paperjam Boards suivants: Place financière; Tax, Audit, & Compliance; et ESG, avec 15 à 20 experts membres du Club. Chaque Paperjam Board aura son président et son vice-président, un duo responsable de l’agenda et garant des valeurs.

Les présidents des Boards feront automatiquement partie de l’Advisory Board qu’on utilisera pour la programmation annuelle. À terme, l’idée est d’avoir une quinzaine de ces commissions d’échange.

Que prévoit le New Deal pour la partie Paperjam Talks et Paperjam Shows?

«Dans les grands piliers que nous allons mettre en place figure une mise à jour de la partie Talks, de l’actualité traitée en live lors des 10×6, des Club Talks, des Tables rondes, des Live Chat en partenariat avec la rédaction de Paperjam, parce que nous nous sommes aperçus que ces interviews détaillées correspondent à une autre façon de consommer l’actualité.

Les premiers Live Chat en anglais arrivent à la rentrée. Et pour 2021, l’objectif est que nos contenus soient à moitié en anglais, ou sinon traduits, et à terme complètement bilingues.

Dans le New Deal, la place de la formation a été développée davantage avec la Paperjam Academy, qui sera un centre de formation continue avec un portfolio encore plus riche, encore plus varié.
Julien Delpy

Julien Delpydirecteur du Paperjam ClubMaison Moderne

Notre chance est que Delano s’étoffe, avec une équipe qui va être très renforcée et une publication mensuelle dès janvier. Le Club proposera donc un événement en anglais à chaque sortie d’un magazine Delano. Aujourd’hui déjà, les Delano Live sont 100% en anglais, et les workshops, 50%.

Côté Paperjam Shows, le , les , les 10x6 et les (organisés en partenariat avec RTL) connaissent un vrai succès. La grande nouveauté est le lancement, à partir de 2021, des Recovery Awards. L’idée est de voir quelles sont les entreprises qui ont tiré leur épingle du jeu post-Covid. En 2022 auront lieu les Finance Awards, les ESG Awards et les Digital Awards et, en 2023, ce sera le tour des Talent (HR) Awards, Marketing Awards et Legal Awards.

Par an, vous organisez plus de 150 formations. Depuis le début de la crise sanitaire, quelque 70 webinars et événements digitaux ont eu lieu. Avec le New Deal, comment l’offre des formations va-t-elle évoluer?

«Le Club accorde depuis longtemps beaucoup d’attention à la formation au travers de workshops, avec un large choix axé secteur, métier ou transversal dans des domaines-clés tels que le management, le développement personnel, les ressources humaines, les opérations, la négociation commerciale ou encore le marketing.

Dans le New Deal, la place de la formation a été développée davantage avec la Paperjam Academy, qui sera un centre de formation continue avec un portfolio encore plus riche, encore plus varié, toujours éligible à l’aide financière de l’État pour la formation – portfolio dans lequel on retrouve les workshops. Mais mon équipe va aussi lancer des formations avancées, des cycles courts de deux à cinq jours.

Tous les workshops et les formations digitales font partie de l’abonnement au Club.
Julien Delpy

Julien Delpydirecteur du Paperjam ClubMaison Moderne

En 2021 démarrera, par exemple, une formation de middle management, et une plateforme e-learning LMS (learning management system), un véritable centre de formation virtuel, verra le jour. Cela commencera avec 50 heures de formation accessibles à la demande, pour aboutir en 2023 à 500 heures disponibles sans restriction pour les membres du Club.

Les formations exécutives avec la Solvay Brussels School of Economics & Management continueront, avec par exemple les , une formation accélérée sur huit jours conçue pour les cadres, qui sont appelés à des fonctions encore plus importantes dans l’entreprise. Aujourd’hui, nous offrons déjà 150 formations par an, plus trois formations exécutives.

Ces formations seront-elles gratuites?

«Tous les workshops et les formations digitales font partie de l’abonnement au Club. Du moment qu’une entreprise est membre, elle peut former, certes avec des limites, l’intégralité de son personnel. Une grande société peut former jusqu’à 20 personnes sur une demi-journée, donc 160 personnes par an avec nos workshops. C’est quand même assez important!

En revanche, les formations avec Solvay sont payantes. Mais nous proposons un tarif privilégié pour les entreprises membres.

Peut-on devenir membre du Club à titre personnel?

«On ne peut devenir membre qu’en tant qu’entreprise, et non pas en tant qu’individu. Le Paperjam Club est avant tout un club d’affaires, ce qui n’empêche pas les individus à l’intérieur des entreprises de faire des choses à titre personnel.

Nous sommes là pour aider au développement du business, localement, pour permettre aux acteurs de la Place de se rencontrer et pour donner une image de la Place du Luxembourg au-delà du Grand-Duché.»

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