Tout le monde s’y met. Autrefois réservée à des opérateurs de transport qui cherchaient à se digitaliser, la mobilité en tant que service est un aimant qui draine les capitaux, que l’on soit constructeur automobile ou pétrolier. .

«À Helsinki, l’application propose par exemple un pack  qui comprend les transports publics, les vélos en libre-service, les taxis et les véhicules de location pour 499 euros par mois. Plus de 6 millions de trajets ont déjà été effectués en utilisant cette solution», .

, en passant par un «pay as you go». Outre l’intégration des taxis dans la boucle – ce qui serait un exploit au Luxembourg –, le service finlandais a séduit les principaux opérateurs de location de voitures (Sixt, Hertz et Toyota Rent a Car).

, le journaliste explique que la prochaine fois que nous devrons changer de voiture, il y aura de plus en plus de probabilités que ce soit pour un abonnement de mobilité.

À Luxembourg, record d’Europe et deuxième au monde en termes de voitures pour 1.000 habitants, cela pourrait prendre du temps. Le gouvernement doit continuer d’investir dans l’infrastructure et dans l’offre de transport avant de devoir régler la question des 200.000 frontaliers des trois pays voisins. La réforme fiscale, a priori en 2021, devrait apporter un élément de changement supplémentaire avec un avantage fiscal non plus lié à la voiture de société, mais à la mobilité.