Les développements de la blockchain dans de nombreux domaines concrets sont multiples. Le Luxembourg veut positionner son expertise via un laboratoire de projets dans certains secteurs, comme la logistique, l’agriculture et la santé. (Photo: Shutterstock)

Les développements de la blockchain dans de nombreux domaines concrets sont multiples. Le Luxembourg veut positionner son expertise via un laboratoire de projets dans certains secteurs, comme la logistique, l’agriculture et la santé. (Photo: Shutterstock)

Le Luxembourg Blockchain Lab a retenu ses huit premières start-up, dont Neofacto, Stampify et Compellio. 25 start-up avaient postulé pour cette initiative lancée par cinq acteurs majeurs de l’écosystème luxembourgeois.

Imaginez qu’Infrachain (l’initiative pour la gouvernance de la blockchain), la Luxembourg House of Fintech (Lhoft), le Luxembourg Institute of Science and Technology (List), le SnT (le centre de recherche technologique de l’Université du Luxembourg) et le LëtzBlock se mettent autour de la table pour lancer un laboratoire de recherche autour de l’application de la blockchain à des problématiques concrètes, le .

Mieux vaudrait en faire partie. Vingt-cinq start-up l’ont compris en postulant à la première cohorte, et huit ont été retenues par les cinq fondateurs de l’initiative auxquels se sont joints le ministère des Finances, celui de l’Économie et celui de la Digitalisation.

Du beau monde, qui promet la puissance de l’écosystème au service du lancement de solutions, qui pourront être présentées lors d’une Blockchain Week!

Les huit projets retenus

: encourage l’utilisation du vélo pour se déplacer au quotidien via l’émission de tokens, afin de réduire les émissions de carbone. Les tokens peuvent être utilisés dans certaines villes pour acheter des biens environnementaux, tels que des engrais organiques.

: vise à fournir des prototypes qui permettraient aux organisations publiques et privées d’expérimenter, de valider et de présenter la valeur ajoutée de la blockchain dans un très court laps de temps, en fonction de la complexité du cas d’utilisation. L’une des propositions sélectionnées sera proposée à Compellio pour créer un projet collaboratif et aider à la mise en œuvre de la solution blockchain.

: vise à démontrer l’émission d’une obligation numérique liée aux ODD, où les principaux paramètres financiers sont liés à des indicateurs d’impact. L’innovation-clé au sein du prototype est le développement d’un lien entre les paramètres financiers et la performance d’impact des ODD.

: essaie de résoudre les vrais problèmes de l’industrie de la logistique. Ils souhaitent apporter une solution aux problèmes suivants: la livraison, les conditions de la cargaison et les rapports d’assurance.

: avec la situation sanitaire actuelle, le secteur médical a été confronté à des problèmes avec l’équipement médical. Ils proposent une certification complète des fournitures médicales du début à la fin de la chaîne d’approvisionnement.

: propose une solution numérique innovante, qui rationalise l’octroi des autorisations par l’émission d’une «réclamation» numérique vérifiable (c’est-à-dire une autorisation) déployée sur la blockchain publique pour garantir la fiabilité, la disponibilité et l’auditabilité. La preuve de concept proposée s’appelle ClaimIT.

le registre décentralisé proposé sera basé sur un cadre de blockchain existant (ethereum), mis en œuvre pour interagir avec une application permettant aux organismes de certification d’émettre des certificats dans un environnement de confiance, afin de donner à toute partie prenante la possibilité de les consulter.

: une composante à valeur ajoutée significative du modèle de production de Greenearth Agro est son objectif de mettre en œuvre une technologie pour tracer et suivre le produit de l’origine à la consommation.