Ce 15 octobre, le ministre de la Culture du Luxembourg, (DP), a dévoilé le Centre des monuments du Grand-Duché de Luxembourg (CML), marquant un tournant important dans la gestion et la promotion du patrimoine bâti du pays. Le CML, qui fonctionne actuellement comme une association de préfiguration, est lié au ministère de la Culture par une convention, avec pour ambition de devenir un établissement public sous la tutelle du ministère de la Culture.
Auparavant, la responsabilité de la gestion des châteaux et sites du patrimoine luxembourgeois était répartie entre diverses associations, reposant le plus souvent sur les efforts des bénévoles. La création du CML vise à consolider ces efforts, en favorisant le professionnalisme, la cohérence et la synergie entre les différents sites. En collaborant avec ces associations existantes, le CML introduira une approche plus structurée et professionnelle de la gestion du patrimoine.
Pour cela, le CML compte déjà une équipe d’une dizaine de personnes et se voit confier plusieurs missions majeures: la gestion quotidienne des châteaux et sites patrimoniaux appartenant à l’État, l’organisation d’activités et d’événements culturels, l’élaboration d’une programmation cohérente pour valoriser ces sites, ainsi que la promotion et la sensibilisation du public à l’importance du patrimoine historique.
Actuellement, le CML a en gestion trois sites importants: les châteaux de Beaufort et de Larochette, et le site archéologique gallo-romain de Dalheim. Lors de la présentation, le ministre a mis en lumière la richesse patrimoniale du Luxembourg, soulignant que «nos châteaux et sites archéologiques comptent parmi les témoins les plus précieux de notre histoire. De plus, ces monuments figurent parmi les attractions touristiques les plus populaires du pays. Le CML jouera un rôle clé dans la valorisation et l’accessibilité de notre patrimoine culturel, permettant à chacun de découvrir et d’apprécier pleinement la richesse de notre héritage collectif.»
La création d’un tel centre est donc non seulement un changement administratif, mais aussi un engagement de la part du ministère de la Culture à préserver, promouvoir et célébrer le patrimoine bâti historique du Luxembourg pour les générations actuelles et futures.