Yann Mahé devient directeur France de MyScienceWork. (Photo: Capture d'écran / Youtube)

Yann Mahé devient directeur France de MyScienceWork. (Photo: Capture d'écran / Youtube)

Au-delà de la désignation d’un nouveau directeur général, Yann Mahé, MyScienceWork vit une «rupture», avec le départ de l’un de ses deux cofondateurs.

Officiellement, MyScienceWork a un nouveau directeur général, Yann Mahé.

Officiellement, celui qui a été tour à tour development manager depuis 2016, puis directeur de l’innovation et du business development, à l’origine de Polaris OS et de Sirius, accède à de nouvelles responsabilités, comme dans n’importe quelle société.

Sauf que c’est un tournant pour la plate-forme qui réunit plus de 90 millions de publications scientifiques et 12 millions de brevets et qui est devenue un interlocuteur incontournable pour les institutions de recherche, les éditeurs scientifiques et les entreprises de recherche et de développement du secteur privé.

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Le communiqué de ce mardi cache le départ de , un de ses fondateurs, qui cumulait les rôles de directeur général pour la France et de directeur financier du groupe.

«C’est un tournant, oui, pour MyScienceWork», concède la CEO et figure emblématique de la start-up née au Luxembourg en 2010, , depuis San Francisco. «Pendant neuf ans, il a donné beaucoup au développement de la société et il va maintenant se consacrer à un nouveau challenge. Il n’y a aucune animosité ni quoi que ce soit de négatif.»

Concentrée sur le marché américain, Mme Simon évoque une transition en douceur et la nécessité de continuer à bâtir une relation de confiance avec son nouveau directeur général.

«Je suis très heureux de faire partie de l’aventure MyScienceWork, fier de ce que nous avons accompli depuis plus de trois ans et prêt à relever les challenges qui se présentent à nous dans un marché de la technologie et de l’intelligence artificielle en pleine expansion. Ce sont autant d’opportunités à saisir», dit ce dernier dans le communiqué.

Il co-anime depuis janvier 2019 le groupe de travail «Science ouverte» au sein du ​GFII – association professionnelle qui regroupe les principaux acteurs publics et privés de l’industrie de l’information numérique –, dont il est membre depuis 10 ans.