Le Mullerthal, une zone de 256km2 nichée dans le bassin de Trèves-Luxembourg, est bien connu des randonneurs et vététistes. (Photo: Shutterstock)

Le Mullerthal, une zone de 256km2 nichée dans le bassin de Trèves-Luxembourg, est bien connu des randonneurs et vététistes. (Photo: Shutterstock)

L’Unesco a ajouté le Mullerthal à sa liste de géoparcs mondiaux. Ce joyau naturel luxembourgeois fait désormais partie, avec sept autres nouveaux géoparcs, des 177 sites du Réseau mondial des géoparcs répartis dans 46 pays.

«Il s’agit d’un des paysages de grès les plus spectaculaires d’Europe occidentale», indique l’Unesco pour décrire le Mullerthal. L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture a reconnu le Mullerthal en tant que géoparc. Il fait désormais partie, avec sept autres nouveaux géoparcs, des 177 sites du Réseau mondial des géoparcs répartis dans 46 pays.

Le Mullerthal, une zone de 256km2 nichée dans le bassin de Trèves-Luxembourg, est bien connu des randonneurs et vététistes. Il fait partie de la richesse naturelle du Luxembourg. En parcourant les sentiers de ce nouveau géoparc, on peut admirer des blocs de grès, dont certains ont jusqu’à 100 mètres d’épaisseur. Ils datent du début de la période jurassique qui, selon les scientifiques, a commencé il y a 201,3 millions d’années.

Le Mullerthal peut être exploré le long d’un réseau dense de sentiers de randonnée, comme le sentier Mullerthal de 112km qui a remporté le prix Leading Quality Trails – Best of Europe.

En 2020, un groupe de 11 communes du sud du Luxembourg a été confirmé comme réserve de biosphère par l’Unesco, faisant partie d’un programme qui examine comment les communautés peuvent vivre plus durablement. Ce programme vise à tirer parti des expériences acquises dans un réseau de plus de 700 réserves de biosphère réparties dans le monde entier. Ces réserves sont décrites comme des sites où la nature et les hommes peuvent prospérer ensemble. Les participants collectent et partagent des données sur la création d’emplois durables, la gestion des ressources, les énergies propres et la biodiversité.

Sur les 18 candidatures reçues par l’Unesco, sept autres ont été reconnues comme géoparcs. Pêle-mêle, on y retrouve les Chemins des Canyons du Sud (au Brésil), la centaine de lacs ainsi que les moraines de Salpausselkä (en Finlande), le territoire du cratère de Ries (en Bavière), l’archipel de Céphalonie-Ithaque (en Grèce), le territoire vallonné et montagneux du pays de Buzău (en Roumanie) et les 15 montagnes tabulaires aux sommets plats, dites Platåbergens en Suède.