Un berger professionnel accompagné de 300 moutons au Kirchberg: l’image est pour le moins déroutante à quelques mètres des bureaux. Mais pour la deuxième année, un «pâturage itinérant» s’arrête pendant quelques jours au Kirchberg.
Le pâturage itinérant est une forme de gestion extensive des pelouses maigres. Sous la surveillance d’un berger professionnel, Florian Weber, les moutons entretiennent écologiquement les pelouses en les broutant.
Une action qui contribue d’autant plus à la protection du patrimoine naturel et à la conservation de la biodiversité que le parc Klosegrënnchen (situé boulevard Pierre Werner) constitue un refuge pour les plantes indigènes rares et menacées.
Mieux adapté à la topographie du site et à la présence de jeunes pousses d’arbres, le mouton est moins exigeant en ressources qu’une gestion mécanique, qui a été pratiquée sur le site ces dernières années.
Une collaboration entre plusieurs acteurs
Partis du Kuebebierg (situé au nord du Kirchberg) ce matin, les animaux sont arrivés au bassin de rétention du Bricherhof avant de gagner le quartier résidentiel du Grünewald dans l’après-midi, pour s’installer au parc Klosegrënnchen où ils resteront jusqu’au 8 mai.
Cette initiative trouve son origine dans une collaboration entre la bergerie Schäferei-Weber, propriétaire des moutons, le Fonds Kirchberg, le Musée national d’Histoire naturelle, l’Administration de la nature et des forêts et l’Administration des ponts et chaussées.
Les 300 moutons devraient retrouver leur prairie initiale au Kuebebierg dès le 8 mai prochain.