La Bil, comme plusieurs autres grandes institutions, participe à l’effort national de soutien de l’économie du pays. (Photo: BIL)

La Bil, comme plusieurs autres grandes institutions, participe à l’effort national de soutien de l’économie du pays. (Photo: BIL)

La Bil et les principales autres banques du pays ont décidé d’un moratoire sur les crédits existants auprès des PME et des indépendants. Une contribution supplémentaire à la relance économique.

La tempête bat son plein, et l’heure est à l’union sacrée. Ce mercredi, le gouvernement a présenté son plan de stabilisation de l’économie, élaboré en collaboration avec les organisations professionnelles, qui doit permettre de faire face aux dommages de la crise sanitaire du Covid-19. Et venir en aide à l’ensemble des entreprises et indépendants durement touchés.

Les banques ont évidemment été sollicitées. «Nous avons fait fonctionner le modèle luxembourgeois en faisant travailler le secteur public et le secteur privé ensemble», souligne (DP), ministre des Finances. Les six institutions «que tous les résidents connaissent», la BCEE, BGL BNP Paribas, la Bil, Raiffeisen, la Banque de Luxembourg et ING, ont joué le jeu et accepté de porter une partie du risque sur les garanties déployées par l’État, principalement à travers son bras financier, la Société nationale de crédit et d’investissement. «L’État va prendre en charge des garanties à hauteur de 2,5 milliards d’euros d’ici la fin de l’année», endossant 85% du risque, précise M. Gramegna. 

Les nouvelles lignes de crédit seront garanties à 85% par l’État. Les banques ont par ailleurs décidé d’un moratoire de 6 mois sur les crédits existants auprès des PME et des indépendants. «L’objectif est de leur permettre de redémarrer leur activité crescendo sur des bases économiques saines dès la fin de la crise», a commenté Marcel Leyers, président du comité exécutif de la Bil, dans un communiqué de presse.