La députée européenne (DP) a été , qui ont démissionné. Une mesure acceptée par l’eurodéputée, qui a présenté ses excuses.
Insuffisant cependant pour calmer l’orage, tant sur les réseaux sociaux que dans la sphère politique. Interrogé vendredi, le Premier ministre (DP) a dit ne pas vouloir la juger, mais avoir pris contact avec elle pour prendre de ses nouvelles. «Mme Semedo est à terre actuellement», a dit Xavier Bettel.
Humainement, la situation est sensible. Elle est aussi délicate sur le plan politique, car le DP a toujours défendu la plus grande fermeté à l’égard du harcèlement sous toutes ses formes, et notamment dans la sphère professionnelle. Or, certains trouvaient que les cadres du parti tardaient quelque peu à réagir.
Dans un communiqué assez bref, le bureau exécutif du DP – l’organe qui gère le parti au quotidien – indique qu’il va saisir le comité directeur, une instance élargie, afin que celui-ci convoque un comité des sages.
Pour éclairer le comité directeur
Cet organe de trois personnes sera chargé d’éclairer le comité directeur sur la sanction éventuelle à prendre, qui peut aller de l’avertissement à l’exclusion. Monica Semedo sera évidemment entendue par ces sages. Ensuite, le comité directeur prendra position et ce sera au comité exécutif de confirmer ou non la sanction. La décision pourra faire l’objet d’un appel de la part de la personne concernée.
Dans une vidéo envoyée avec ce communiqué, la présidente du parti, , et son secrétaire général, , ont rappelé à quel point le harcèlement était banni des valeurs du DP, en toutes circonstances. Et que les démissions des trois assistants étaient «inacceptables».
Le parti et Monica Semedo ont convenu que dans l’attente de l’avis du comité des sages, elle ne participerait plus aux réunions du bureau exécutif et du comité directeur, dont elle est membre.