Le Syndicat intercommunal à vocation écologique (Sivec), Emweltberodung Lëtzebuerg (EBL), SuperDrecksKëscht, la Fondation Kräizbierg, l’Œuvre nationale de secours Grande-Duchesse Charlotte sont à l’origine du projet Mol nach emol.  (Photo: Shutterstock)

Le Syndicat intercommunal à vocation écologique (Sivec), Emweltberodung Lëtzebuerg (EBL), SuperDrecksKëscht, la Fondation Kräizbierg, l’Œuvre nationale de secours Grande-Duchesse Charlotte sont à l’origine du projet Mol nach emol.  (Photo: Shutterstock)

Avec le projet Mol nach emol, plusieurs associations et institutions unissent leurs forces pour revaloriser le matériel scolaire inutilisé et le remettre en circulation. Une initiative écologique qui est aussi une façon d’installer des pratiques plus durables dans les écoles et les foyers luxembourgeois.

Le Syndicat intercommunal à vocation écologique (Sivec), Emweltberodung Lëtzebuerg (EBL) SuperDrecksKëscht, la Fondation Kräizbierg et l’Œuvre nationale de secours Grande-Duchesse Charlotte lancent un nouveau projet de revalorisation du matériel scolaire Mol nach emol, ce qu’on pourrait traduire en français par «redessine (encore)».

Le centre de ressources Sivec collecte chaque année 6.600 tonnes de matériaux, «dont une grande partie est en très bon état, mais pourtant destinée à être incinérée», précise un communiqué de presse. Pour leur donner une seconde vie, les institutions invitent les Luxembourgeois à amener leurs fournitures scolaires non utilisées dans un point de collecte (des différentes écoles et partenaires) afin qu’elles soient remises en circulation pour que d’autres puissent en bénéficier, sans consommer de nouvelles ressources.

La Fondation Kräizbierg sera chargée de trier, nettoyer et désinfecter les objets récupérés avant de les mettre dans des cartons – réutilisés bien sûr – pour créer un «kit recyclé» de deuxième main. Directement utilisables, ils pourront même être personnalisés en fonction des besoins des élèves et des classes.

Le but de l’initiative Mol nach emo n’est pas seulement de revaloriser du matériel scolaire, il a aussi pour ambition faire changer les mentalités. L’objectif est de «transformer les perceptions de la consommation» et de sensibiliser «les élèves à repenser leur relation quotidienne avec les objets, favorisant des pratiques durables dès le plus jeune âge». Il se présente aussi comme un projet social puisque la Fondation Kräizbierg, qui prend en charge la collecte et le traitement du matériel, accompagne les personnes en situation de handicap physique.