Après cinq années de publication d’articles en ligne dans la langue de Dicks, le site web d’actualités Moien.lu a décidé de passer à la langue de Molière. Depuis le 6 juillet, les lecteurs peuvent y trouver des articles d’actualité aussi bien luxembourgeoise qu’internationale rédigés par une équipe de six journalistes.
«À ses débuts, Moien.lu comptait deux journalistes luxembourgeois. Leur départ nous a poussés à réfléchir à un changement et nous avons opté pour la langue française. Début 2021, trois journalistes francophones ont intégré la rédaction», explique , CEO-fondateur de Moien Mental et business developer de Moien.lu.
Ce changement de cap a suscité quelques commentaires de la part des lecteurs du site, habitués aux contenus en luxembourgeois, mais «de façon surprenante, nous n’avons pas eu tant de retours négatifs que cela», tempère notre interlocuteur.
Le sport et l’environnement en ligne de mire
Moien.lu a fusionné début 2021 avec Mental!, éditeur spécialisé dans le sport. Un positionnement que le site web entend conserver, mais aux côtés de sujets scientifiques et environnementaux. «Nous avons remarqué qu’au Luxembourg, il n’existe pas forcément de média spécifiquement destiné à une audience jeune, nous avons senti qu’il y avait quelque chose à faire sur ce segment», explique le responsable.
Son ambition? Tirer son épingle du jeu en proposant à terme des résumés d’informations, des contenus vidéo et en accentuant sa présence sur différents réseaux sociaux. «Nous ferons la différence grâce à notre créativité. Que l’on obtienne l’aide à la presse ou non, nous voulons avancer», assure Simon Beot.
Votée voici un an, permet aux médias de recevoir un soutien étatique, avec notamment par équivalent temps plein de journaliste professionnel lié à un éditeur par un CDI. En outre, le texte prévoit deux autres statuts: éditeur émergent et éditeur citoyen ciblant les plus petites structures.
Moien.lu ne communique aucun objectif chiffré en termes d’audience ou de développement. Le site web d’actualités a été fondé en 2017 par , par ailleurs CEO de MIXvoip.