L’intelligence artificielle des Allemands de Moberries permet de repérer les meilleurs talents pour un job donné. De quoi doper le recrutement pour les fintech installées au Luxembourg. (Photo: Shutterstock)

L’intelligence artificielle des Allemands de Moberries permet de repérer les meilleurs talents pour un job donné. De quoi doper le recrutement pour les fintech installées au Luxembourg. (Photo: Shutterstock)

Le CEO de la Lhoft, Nasir Zubairi, a annoncé mercredi à la mi-journée un partenariat avec la start-up berlinoise Moberries pour doper le recrutement dans le secteur des fintech luxembourgeoises.

«La Lhoft n’est pas un agent de recrutement mais, en tant que hub de l’écosystème des fintech, on trouvait que les candidats et les sociétés avaient besoin d’aide.» À la mi-journée, le CEO de la Luxembourg House of Financial Technology (Lhoft), , se dit heureux, sur tous les réseaux sociaux, du partenariat qu’il vient de signer avec la start-up berlinoise Moberries.

Là où des entreprises et des start-up ont toutes les peines du monde à trouver le bon candidat pour les jobs qu’elles créent, Moberries propose une plate-forme basée sur l’intelligence artificielle.

 et remplit son profil. L’entreprise paie à partir de 390 euros pour diffuser ses offres d’emploi. En quelques secondes, l’intelligence artificielle va détecter quels sont les meilleurs profils par poste. Le candidat recevra l’offre d’emploi. S’il accepte le début de la discussion, le directeur des ressources humaines pourra alors le contacter et mener les classiques entretiens d’embauche.

À Luxembourg, si un membre de la Lhoft ne donne pas suite à une candidature, elle peut inviter le candidat à entrer dans le réseau de talents. Le profil sera évalué par la technologie de Moberries et pourra «matcher» avec une autre société.

«Cela assure le maximum de visibilité aux opportunités et aux talents pour les fintech et les services financiers basés au Luxembourg», dit le communiqué de la Lhoft.

Il est même possible d’intégrer directement les offres d’emploi des sociétés. 350.000 codeurs et professionnels expérimentés sont enregistrés sur la plate-forme.