En 2020, Ada a contribué à 10 des 17 Objectifs de développement durable adoptés par l’ONU, dont celui de l’éducation de qualité.  (Photo: EU/Olympia de Maismont)

En 2020, Ada a contribué à 10 des 17 Objectifs de développement durable adoptés par l’ONU, dont celui de l’éducation de qualité.  (Photo: EU/Olympia de Maismont)

À quelques mois du terme de son plan opérationnel de développement, l’ONG Ada (Appui au développement autonome) en tire le bilan, en plus de dévoiler son rapport annuel 2020.

Pour l’ONG Ada, 2021 marque la fin de son plan opérationnel de développement. Spécialisée en finance inclusive, elle a pour but de venir en aide aux populations les plus vulnérables et exclues des circuits bancaires en leur donnant accès à des services financiers.

Quand on voit nos chiffres de 2020, on peut dire que, malgré la crise du Covid-19, le bilan de notre plan opérationnel de développement est positif.

Christian Barondirecteur des opérationsAda

«Quand on voit nos chiffres de 2020, on peut dire que, malgré la crise du Covid-19, le bilan de notre plan opérationnel de développement est positif», explique Christian Baron, directeur des opérations d’Ada, lors d’une interview donnée à Paperjam.

Ce plan de quatre ans, entré en vigueur en 2018, est construit sur plusieurs objectifs: renforcer les capacités des institutions de microfinance et leur donner accès à du financement, fortifier les associations professionnelles de microfinance, collaborer avec les acteurs luxembourgeois, et produire et diffuser des connaissances. Le tout dans un but commun, celui d’essayer d’avoir un impact sur les populations vulnérables.

Selon Christian Baron, ces objectifs ont été remplis: «Nos chiffres montrent que des résultats substantiels ont été atteints. Au cours de l’année, on a permis à des dizaines de milliers de clients et d’institutions de microfinance d’accéder à des produits et à de nouveaux services financiers qui ont amélioré leurs conditions. On peut également le confirmer à travers une évaluation externe conduite par le ministère des Affaires étrangères, qui appuie notre plan financièrement.»

En ce qui concerne le Covid-19, Ada ne s’est pas laissé freiner par la pandémie. «Malgré la crise, on a atteint les résultats qu’on souhaitait atteindre», dit le responsable, avant d’ajouter que «c’est en partie grâce à une grande capacité d’adaptation qu’on a su s’organiser pour travailler de manière différente tout en continuant à fournir des appuis à nos partenaires».

Dans la foulée, Ada a publié son rapport annuel 2020

En 2020, l’organisation, qui est attentive au respect de l’environnement, est intervenue dans 42 pays sur huit thématiques, telles que la digitalisation, la microfinance verte, la finance agricole, les assurances inclusives ou encore l’aide aux jeunes entrepreneurs. Ada a également proposé à ses partenaires un programme de réponse au Covid-19 à travers des subventions, des recherches et de la coordination.

À travers ces thématiques, Ada dit avoir contribué à 10 des 17 Objectifs de développement durable adoptés par l’Onu en vue de 2030, notamment ceux de mettre fin à la pauvreté et à la faim, d’obtenir un travail décent pour tous avec une croissance économique et de diversifier les partenariats. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Dans son combat contre la pauvreté, Ada a visé à renforcer la résilience des personnes vulnérables et à leur rendre accessibles les services de base. Selon l’organisation, cela a permis à 137.177 personnes d’avoir accès à un service financier, à 65.245 de bénéficier d’un produit d’assurance et à 13.915 de profiter d’un produit d’épargne. 3.297 personnes ont, quant à elles, pu bénéficier d’un service non financier sous forme de formation(s).

En ce qui concerne la lutte contre la faim, ses actions visant à améliorer la productivité agricole et les revenus des petits producteurs ont fait 11.112 bénéficiaires de crédit agricole, dont 94% disent avoir vu le revenu de leur activité augmenter.

Finalement, Ada a aussi contribué à faciliter les partenariats à travers plus de 35 projets dans de multiples pays et avec une large diversité de partenaires, allant d’institutions de microfinance – dont 370 ont été formées et 126 appuyées avec de l’assistance technique – à des entreprises Fintech.