Le choix se résumerait-il à venir travailler avec un masque ou à prendre sur son quota de congés? Une banque tente le coup. (Photo: Shutterstock)

Le choix se résumerait-il à venir travailler avec un masque ou à prendre sur son quota de congés? Une banque tente le coup. (Photo: Shutterstock)

Un établissement financier de la Place aurait placé des employés en quarantaine suite à des voyages dans des pays à risque. Mais celui-ci leur demande de prendre ces jours sur leurs congés légaux. L’Aleba s’insurge.

Le coronavirus pose déjà des problèmes par rapport à la pratique des congés légaux. Dans un communiqué, l’Aleba explique avoir été avertie qu’un établissement de crédit de la Place imposait à ses salariés ayant voyagé dans des régions à risque de rester à la maison pour une période variant entre 14 et 24 jours.

Attitude tout à fait responsable jusque-là. Mais le syndicat du monde financier explique ensuite que la banque imposait à ses salariés de prendre ces jours de congé sur leur quota de congés légaux annuels.

Et là, ça grince! L’Aleba juge cette demande «totalement inacceptable». «Les employeurs qui veulent imposer une quarantaine à leurs salariés doivent octroyer un congé extraordinaire, ou une dispense de travail, pour la période concernée», explique le syndicat.

Il insiste également pour que chaque entreprise diffuse des processus d’hygiène clairs et que du matériel de lutte contre la propagation (masques, gel désinfectant, etc.) soit largement mis à disposition du personnel.