L’Atelier du sourcil de Linda Ghezali a rencontré sa clientèle depuis son ouverture en septembre 2018 boulevard Royal à Luxembourg-ville. (Photo: Atelier du Sourcil)

L’Atelier du sourcil de Linda Ghezali a rencontré sa clientèle depuis son ouverture en septembre 2018 boulevard Royal à Luxembourg-ville. (Photo: Atelier du Sourcil)

Depuis plus de trois ans, l’entreprise luxembourgeoise de microcrédit Microlux soutient financièrement des petits entrepreneurs, auxquels nous consacrons une série de portraits. Avec l’Atelier du sourcil, Linda Ghezali propose un maquillage personnalisé pour chacune de ses clientes.

«Je ne m’attendais pas à une telle réussite, c’est une très belle surprise», avoue la fondatrice de  luxembourgeois, Linda Ghezali, un peu plus d’an après l’ouverture d’un atelier boulevard Royal à Luxembourg-ville.

Pourtant, tout n’avait pas commencé sous les meilleurs auspices pour l’enseigne spécialisée dans le regard et le maquillage des yeux, des sourcils et des cils: la veille de la date d’ouverture d’origine, une canalisation cède et l’atelier est ravagé par un dégât des eaux. Ce qui repousse l’ouverture d’avril à septembre 2018.

«C’était ce que je voulais faire»

C’est par l’école parisienne de maquillage «Make up for ever» où elle étudie alors que Linda Ghezali découvre il y a neuf ans l’Atelier du sourcil. «J’ai tout de suite su que c’était ce que je voulais faire», se souvient-elle. «Je me suis beaucoup reconnu dans le concept, dans l’atmosphère. Et cela manquait au Luxembourg.»

Elle demande à ouvrir une franchise à l’enseigne, mais elle essuie un refus.

Puis en 2017, à l’occasion d’une conférence, elle rencontre la fondatrice de l’Atelier du sourcil, Jocelyne Devilleneuve, qui désire alors installer une succursale au Luxembourg. «Quand je lui annonce que je suis intéressée, elle se rend compte qu’il sera mieux de ne pas le faire elle-même, mais de confier cette tâche à quelqu’un du pays», raconte Linda Ghezali.

Mère célibataire avec un prêt immobilier, les banques sont réticentes, et c’est par Microlux qu’elle obtient un crédit pour financer le projet.

La clientèle au rendez-vous

La clientèle est au rendez-vous, attirée par un concept unique au Luxembourg. «La décoration en elle-même est déjà singulière», explique Linda Ghezali. «Nos postes de travail aussi sont différents des autres salons de beauté, car tout est adapté pour le make-up et le regard. Ce n’est pas un institut comme les autres.»

Et la prise en charge du client est très personnalisée: un premier rendez-vous, de 30 minutes, sert uniquement à établir un diagnostic. «Nous prenons du temps pour écouter les besoins des clientes et nous nous adaptons aux particularités de chacune», précise Linda Ghezali.

L’équipe est renforcée et comprend désormais quatre personnes. Et, surtout, l’ouverture d’un deuxième atelier dans le Sud du pays est en projet pour 2020 ou 2021. «Une fois que l’équipe du boulevard Royal sera opérationnelle sans moi, je pourrais me concentrer sur ce projet», conclut Linda Ghezali.