L’année 2020 a évidemment été très difficile pour la CLC. Son président, Fernand Ernster, se montre d’autant plus fier de la résistance et de la résilience affichées par les équipes. (Photo: Edouard Olszewski/archives)

L’année 2020 a évidemment été très difficile pour la CLC. Son président, Fernand Ernster, se montre d’autant plus fier de la résistance et de la résilience affichées par les équipes. (Photo: Edouard Olszewski/archives)

La Confédération luxembourgeoise du commerce (CLC) a présenté son rapport d’activité 2020 lors de son assemblée générale du 7 juin. Une année évidemment difficile, mais qui aura eu le mérite de mettre en avant la solidité et la solidarité de son équipe.

«Quelle année!» C’est ainsi que débute le mot du président de la CLC, , en introduction du rapport d’activité 2020 présenté lors de l’assemblée générale du lundi 7 juin. Une année de souffrance pour «nos équipes et nos entreprises», tandis que «certains secteurs souffrent encore». 

2020 aura mis à rude épreuve la nouvelle organisation de la CLC, qui «a bien tenu le choc», souligne le président. La digitalisation avancée y a contribué, «mais c’est surtout l’équipe des collaborateurs de la CLC qui s’est montrée solidaire et solide dans cette épreuve».

Élu l’année dernière, le nouveau CA s’est trouvé pris presque de suite dans la tempête. La fédération patronale a donc joué son rôle d’avocat de ses membres. «Sur le plan politique, la CLC aura effectué, seule et en alliance avec l’UEL et d’autres organisations patronales, un vrai travail de fond auprès de différents membres du gouvernement pour que les restrictions sanitaires soient limitées au strict nécessaire et qu’elles soient applicables de manière simple. De même, grâce à sa connaissance du terrain, la CLC aura fait de nombreuses démarches pour que les aides soient réévaluées et adaptées aux besoins réels des entreprises en général, et qu’elles prennent en compte toutes les configurations possibles», note Fernand Ernster.

Seule ou en tant que membre de l’UEL, la CLC a donc été très active en ce qui concerne le chômage partiel, le congé pour raisons familiales, les débats autour du télétravail, les aides aux indépendants…

Un zèle qui se reflète aussi dans les chiffres du bilan de l’année 2020.

7

7 nouveaux collaborateurs ont rejoint la CLC en 2020, et 4 l’ont quittée. L’équipe de 23 collaborateurs a une moyenne d’âge de 37 ans. Les femmes y sont les plus nombreuses: 56,67% des effectifs.

15

Suite au vote des nouveaux statuts en décembre 2019, le nombre d’administrateurs est passé de 21 à 15 suite à l’assemblée générale du 15 juin 2020.

232

Pas moins de 232 nouvelles entreprises ont rejoint la CLC en 2020, soit 110 de plus par rapport à 2019.

8.300

En 2020, la CLC a finalisé la vérification de la méthodologie de la récolte des données et de leur pertinence dans le cadre de la création d’un cadastre du commerce. Ce dernier est maintenant opérationnel et informe sur plus de 8.300 points de vente, commerces et établissements horeca.

3

3 nouvelles fédérations ont été créées et affiliées. 3 associations ont aussi été concrétisées avec des unions commerciales.

1

Le 20 janvier 2020 a eu lieu le premier networking de l’année, à la Bibliothèque nationale. La crise sanitaire arrivant ensuite, il sera le seul organisé au cours de cette année.

45

C’est le nombre d’événements organisés par la CLC, dont 28 digital webinars et 3 legal webinars.

83

La CLC est intervenue à 83 reprises dans les médias, le plus largement dans la presse et le web (70). En 2019, on relevait un total de 23 interventions, tous médias confondus.

11

La CLC ou ses fédérations sont membres de 11 représentations européennes ou internationales.

L’espoir pour 2021? «Revenir à un mode de fonctionnement moins centré sur l’urgence et plus orienté vers l’avenir et le développement de notre organisation, au service de nos membres», conclut Fernand Ernster.