Il fait peu de doute quant au fait que Donald Trump a déjà scellé le sort de son ministre. (Photo: Shutterstock)

Il fait peu de doute quant au fait que Donald Trump a déjà scellé le sort de son ministre. (Photo: Shutterstock)

Alors que Donald Trump affirme toujours que l’élection présidentielle américaine a été volée, son ministre de la Justice a affirmé n’avoir pas vu de fraude. Dimanche encore, le président sortant lui avait reproché de ne pas l’aider.

À Washington, mardi soir, les commentateurs étaient unanimes pour dire que Bill Barr, ministre de la Justice, pouvait faire ses cartons. Après avoir affirmé que, «à ce stade, nous n’avons pas vu de fraude à une échelle susceptible de changer le résultat de l’élection», ce fidèle soutien de Donald Trump s’est mis sur un siège éjectable.

Le président actuel, battu par Joe Biden, n’en démord pas et persiste à affirmer, sans preuve, que l’élection a été au mieux truquée, au pire volée. Et gare à celui qui ne se rallie pas à cet avis. Chris Krebs, patron de l’agence gouvernementale en charge de la sécurité des élections, avait remis en cause de possibles fraudes massives… et avait été viré de suite par Trump.

Les équipes de Bill Barr ont enquêté, mais n’ont rien trouvé non plus.

Dimanche, Donald Trump s’en était pris à son ministre et à la police fédérale, leur reprochant de ne pas l’aider pour démontrer les fraudes. «Ils sont portés disparus», avait-il ironisé sur la chaîne Fox News.

Jusqu’à présent, Bill Barr avait été très prudent, demandant aux procureurs généraux d’enquêter sur les soupçons de fraude, ce qui était une démarche peu habituelle. Mais seulement en cas d’allégations substantielles et crédibles. Cela n’a, semble-t-il, rien donné.