En 2018, Samuel Paulus et Jérémy Del Rosario ont multiplié les contacts avec les candidats entrepreneurs.                                 (Photo: Microlux)

En 2018, Samuel Paulus et Jérémy Del Rosario ont multiplié les contacts avec les candidats entrepreneurs.  (Photo: Microlux)

La jeune société luxembourgeoise de microcrédit Microlux vient de boucler sa deuxième année complète. En 2019, elle entend développer ses services et sa zone d’activité.

Créée en mars 2016 pour soutenir financièrement la création d’entreprises par des entrepreneurs n’ayant pas accès au crédit bancaire classique, la société de microcrédit Microlux a connu sa deuxième année complète en 2018.

Elle en dresse un bilan satisfaisant dans son tout récent rapport annuel. L’an dernier, 132 personnes sont venues frapper à la porte de la jeune société luxembourgeoise et 30 microcrédits ont été accordés pour une valeur moyenne de 15.500 euros.

Depuis le début de ses activités, 60 prêts ont été délivrés. Ils ont permis la création de 43 sociétés et de 60 emplois. Microlux note que, parmi ses clients, 30% étaient demandeurs d’emploi et 28% bénéficiaient d’un revenu minimum garanti.

Diversification et élargissement

Parmi les activités développées, 32% sont dans le secteur du commerce, 29% dans l’horeca et 26% dans le domaine des services. Près de la moitié (45%) des nouveaux entrepreneurs sont dans la classe d’âge des 40-49 ans.

Fondée au départ par BGL BNP Paribas, ADA (Appui au développement autonome), l’ADIE (Association pour le droit à l’initiative économique) et le FEI (Fonds européen d’investissement), Microlux a reçu en 2018 , qui en est devenu actionnaire à hauteur de 25% en injectant 300.000 euros.

Pour 2019, outre l’engagement d’un troisième responsable, Microlux diversifiera son activité avec le financement de mesures de réinsertion professionnelle, comme le financement d’un permis de conduire, celui d’une formation et de tout ce qui pourrait permettre à un client de revenir sur le marché du travail.

Cette année, la société veut aussi étendre son activité en Belgique, en province de Luxembourg, dans la région d’Arlon et de Virton. Une permanence est désormais assurée sur rendez-vous dans les locaux de l’Union des classes moyennes à Arlon.