François Grosdidier a choisi la voix du dialogue et de la collaboration avec le Grand-Duché. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

François Grosdidier a choisi la voix du dialogue et de la collaboration avec le Grand-Duché. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

Metz et sa métropole lancent une enquête auprès de leurs travailleurs frontaliers afin de connaître leurs besoins.

Après les réclamations pécuniaires et les lamentations de son prédécesseur, Dominique Gros, François Grosdidier, le nouveau maire de Metz, change de méthode. Celui-ci considère le Luxembourg comme une «chance» et se félicite «que 100.000 Mosellans y travaillent et dépensent chez nous». Il souhaite maintenant leur donner la parole. Ses services vont dévoiler, ce lundi 15 février, les modalités d’une enquête à destination des salariés qui, quotidiennement, franchissent la frontière, afin de «mieux connaître et de mieux identifier les besoins des travailleurs frontaliers liés à l’emploi, la mobilité, la fiscalité, la santé, ou encore la famille», indique, dans un communiqué, la municipalité de Metz. Le but est de créer et de faire connaître des services pour faciliter le quotidien des travailleurs frontaliers.

L’enquête se poursuivra jusqu’au début du mois d’avril et devrait toucher les 300.000 habitants de la métropole. Ses modalités en seront détaillées ce jour. Parmi les sujets abordés, il y aura celui de l’accessibilité des services municipaux et celui – très politique et sensible – de la mobilité.