Pour Marc Jacobs de Hofstede Insights, la culture est utile non seulement à l’international, mais aussi dans un marché domestique aussi multiculturel que le Luxembourg.  (Photo: Hofstede Insights)

Pour Marc Jacobs de Hofstede Insights, la culture est utile non seulement à l’international, mais aussi dans un marché domestique aussi multiculturel que le Luxembourg.  (Photo: Hofstede Insights)

Le réseau international Hofstede Insights organise ce vendredi à la Chambre de commerce sa conférence annuelle organisée autour de son sujet de prédilection: la différence culturelle. Ou comment la comprendre pour en tirer profit pour et dans son entreprise.

Marc Jacobs, ingénieur de formation et entrepreneur par ailleurs, est associate partner depuis 2015 de Hofstede Insights, fondé sur base des travaux du professeur néerlandais Geert Hofstede, qui s’est longuement penché sur l’étude des différentes cultures.

Pourquoi avez-vous été convaincu par Hofstede Insights?

Marc Jacobs. – «J’ai découvert un système qui permet de mettre des données sur les différences culturelles et de les rendre tangibles. Ce qui m’a plu en tant qu’ingénieur. J’ai donc été séduit par l’approche de ce réseau de 120 personnes au monde avec la création, début 2019, d’une entité légale dédiée aux marchés luxembourgeois et belge.

Vous avez rédigé avec Jean-Pierre Coene l’ouvrage «Negotiate like a local: 7 Mindsets to increase your success rate in international business». Quelle place occupe la culture dans les états d’esprit à aborder pour développer ses affaires à l’international en tenant compte du contexte local?

«L’outil et la méthode de Hofstede Insights se basent sur 110 pays et des données qui ont permis de dégager six dimensions culturelles qui permettront de savoir comment se comporter dans un pays en les combinant en fonction des caractéristiques culturelles de celui-ci.

La prise en compte de la culture du pays en prospection ou déjà connu occupe une place de plus en plus importante dans les entreprises dès lors que l’on doit faire de plus en plus attention aux revenus, dans un contexte international changeant. Mais cette notion de culture ne doit pas seulement se concevoir à l’égard des différences culturelles entre pays, mais aussi quant à la culture même de l’entreprise. La culture d’entreprise diffère de la culture nationale, c’est quelque chose qu’on peut choisir, que l’on peut gérer et qui aide à exécuter la stratégie.

Quel est l’objectif de la conférence?

«Cette conférence est organisée une fois par an dans le monde, elle a déjà eu lieu à Tokyo, Amsterdam, Dubaï, et cette fois au Luxembourg. C’est l’occasion de réunir notre réseau la veille et, ce vendredi, d’évoquer, au travers de notre approche, comment nous pouvons aider l’économie luxembourgeoise et ses acteurs pour être encore plus ouverts à l’international, mais aussi avec la clientèle multiculturelle du pays.»

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