Meta devrait commencer à déployer une fonction NFT sur Instagram avant d’en faire autant sur Facebook. Avec la volonté de permettre aux utilisateurs d’emporter avec eux identité et digital assets plus facilement. (Photo: Shutterstock)

Meta devrait commencer à déployer une fonction NFT sur Instagram avant d’en faire autant sur Facebook. Avec la volonté de permettre aux utilisateurs d’emporter avec eux identité et digital assets plus facilement. (Photo: Shutterstock)

Meta Pay – le nouveau nom de Facebook Pay – a déposé cinq demandes de marque cette semaine aux États-Unis. Elles montrent comment l’entreprise de Mark Zuckerberg veut aborder les problèmes du metaverse… pour rester au centre du jeu.

Et si Meta Pay, permettait à Meta de reprendre la main sur un écosystème du metaverse complètement éclaté? La question devrait se poser après l’annonce, cette semaine, que le groupe de Mark Zuckerberg avait déposé cinq demandes de marque.

Les marques, déposées le 13 mai auprès de l’Office des brevets et des marques des États-Unis, visent à protéger le nom de marque «Meta Pay» récemment acquis par Meta ainsi que ses logos et symboles associés relatifs à une variété de produits et services liés à la cryptographie, y compris un portefeuille crypto, un service de trading et un service de réseautage social en ligne pour les investisseurs, .

, la semaine dernière, le directeur commercial et des fintech du groupe, Stéphane Kasriel, indiquait suivre certains développements fondamentaux dans le metaverse.

- «En tant qu’utilisateur, vous voudrez pouvoir apporter votre avatar et votre identité avec vous à travers différents mondes et environnements.»

- «Si vous achetez quelque chose dans un environnement, vous voudrez pouvoir l’utiliser dans un autre.»

- «En tant que créateur, vous ne voudrez pas vous sentir enfermé dans des îlots de contenu. Vous allez vouloir entretenir une relation avec vos fans indépendamment d’une plateforme spécifique et être en mesure de vendre un abonnement ou un forfait qui profite à votre public dans tous les différents endroits où vous souhaitez vous présenter.»

«Imaginez un monde où les artistes ou les athlètes peuvent vendre des NFT que les fans achètent pour les afficher dans leurs Horizon Homes virtuels. Ou imaginez que tout cela se réunisse lorsque votre artiste préféré donne un concert dans le métaverse et partage un NFT que vous pouvez acheter pour obtenir un laissez-passer pour les coulisses après le spectacle», écrivait-il aussi.

Ce sont des questions centrales au moment où se développent plus de 120 metaverses dans le monde et où la probabilité qu’un seul univers mette tout le monde d’accord est assez réduite. Il faudra donc travailler à l’interopérabilité. À toutes les interopérabilités: sur l’identité puisqu’il faut pour l’instant se créer un compte par metaverse, ou sur les assets, puisque chaque système est appuyé sur une technologie ou une blockchain différente.

Jamais à l’heure de la décentralisation qui voudrait s’affranchir des intermédiaires de confiance que sont les banques ou les États aujourd’hui, on aura autant parlé de centralisation.