Jorge Gomes Da Silva, chef du personnel à la Spuerkeess, doit faire attention à la santé de ses 1.850 collaborateurs en pleine crise du Covid-19. Cela passe par le télétravail. Il nous précise l’expérience dans sa banque…
… Avant
«La Spuerkeess n’offrait pas la possibilité de recourir au télétravail avant la crise sanitaire, mais étudiait intensivement toutes les alternatives et tous les modèles compatibles avec l’activité bancaire, tout en considérant le caractère hautement confidentiel des données traitées au quotidien.»
… Pendant
«Ces études préliminaires ont facilité la mise en place technique d’une solution de travail à distance dès le début de la crise et qui a été suivie par un confinement progressif. La banque est parvenue à équiper deux tiers de ses 1.850 collaborateurs en un temps record. La décision de recourir à une telle solution a été prise en conformité avec les recommandations du gouvernement et de la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF).
À l’heure actuelle et en période de congés, la banque compte environ 400 collaborateurs en télétravail. Les responsables veillent à ce qu’environ la moitié de leurs équipes soient présentes sur site, tout en sachant que ce pourcentage est plus élevé dans le réseau d’agences afin de permettre à la Spuerkeess d’assurer une continuité des services bancaires et financiers à sa clientèle.»
… Et après la crise
«Face à des retours d’expérience généralement positifs, la Spuerkeess envisage de formaliser le télétravail dans les mois à venir. Un groupe de travail analyse actuellement tous les aspects (RH, juridique, fiscal, réglementaire) à prendre en compte. Les modalités pratiques ne sont pas encore définitivement fixées, mais cela ne devrait pas dépasser 25% du temps de travail de l’employé.
Il est évident que certains métiers ne peuvent pas opérer en télétravail, comme ceux liés au service à la clientèle sur place, ou qui requièrent une manipulation physique de certaines valeurs.»