Cette photo de Silvia Izquierdo a été prise le 23 novembre 2019 à l’occasion d’un match de football à Rio. (Photo: Silvia Izquierdo – The Associated Press)

Cette photo de Silvia Izquierdo a été prise le 23 novembre 2019 à l’occasion d’un match de football à Rio. (Photo: Silvia Izquierdo – The Associated Press)

Pour la première fois au Luxembourg, les meilleures images du World Press Photo 2020 sont exposées à Neimënster. Ce prestigieux concours de photographies de presse documente les événements les plus marquants de 2019.

Il y avait foule, dimanche dernier, dans les salles voutées de l’Abbaye de Neumünster pour découvrir les meilleures photos du concours World Press Photo 2020. Ce concours de photographies de presse, reconnu depuis 1955 comme le plus grand et le plus prestigieux concours annuel de photographies de presse au monde, permet de revenir en images sur les événements les plus marquants de l’année précédente.

Plus de 150 images ont été primées dans ce cadre, réparties en huit catégories: Actualités, Informations générales, Sujets contemporains, Portraits, Environnement, Nature, Sports et Projets à long terme.

L’année 2019 a été marquée par des protestations mondiales, que ce soit en faveur de la défense des libertés, des droits humains et de la protection de l’environnement, mais aussi par les spectaculaires incendies en Australie, les protestations antigouvernement en Algérie et au Soudan, ou encore les camps de réfugiés en Syrie.

Au total, plus de 73.996 photographies ont été introduites pour participer à ce concours. Autant dire que cette sélection de 150 photos représente la crème de la crème. En une image, les auteurs de ces photos parviennent à révéler des vérités qui parfois dérangent ou émeuvent profondément. C’est l’occasion de découvrir le travail de Yasuyoshi Chiba, lauréat du World Press Photo 2020 et photographe qui a immortalisé un jeune Soudanais lors d’une rébellion pacifiste à Khartoum.

Si la présentation est un peu décevante – des panneaux posés au sol –, la qualité des images est malgré tout bien présente. Les textes qui accompagnent chaque image permettent de replacer la photo dans son contexte et ainsi de mieux comprendre la force de ce témoignage visuel.

Jusqu’au 21 février, à Neimënster. Ouvert tous les jours, de 10h à 18h. Entrée libre.