Dans cette photo de Luis Tato parue dans The Washington Post, ce Kenyan essaie de fuir un essaim compact de sauterelles, ravageant les productions agricoles dans le comté de Samburu. (Photo: Luis Tato)

Dans cette photo de Luis Tato parue dans The Washington Post, ce Kenyan essaie de fuir un essaim compact de sauterelles, ravageant les productions agricoles dans le comté de Samburu. (Photo: Luis Tato)

Le concours World Press Photo rassemble chaque année le meilleur des photographies de presse réalisées à travers le monde. L’exposition organisée à neimënster présente les lauréats de chaque catégorie et offre, en quelques clichés exceptionnels, une plongée au cœur de notre actualité. 

Le pouvoir des images. Personne ne remet en cause l’impact que peuvent avoir les photographies de presse et la puissance des récits qui peuvent être véhiculés à travers ces images. C’est pour cela que l’exposition internationale World Press Photo est toujours un événement passionnant à découvrir. Cette exposition, actuellement à neimënster, présente les photos qui ont été primées par un jury indépendant qui a examiné 74.470 photographies soumises par 4.315 photographes.

Cette exposition est aussi une rétrospective des événements qui ont marqué l’année 2020 en rassemblant plus de 150 images réparties dans huit catégories. Parmi les thèmes dominants cette année, on trouve bien entendu la question de la pandémie de Covid-19, mais aussi les mouvements pour les droits sociaux ou encore la crise climatique et environnementale. Les photographes ont la possibilité de déposer des clichés soit pour des images uniques, soit pour un récit visuel. Ainsi, différentes formes de journalisme visuel sont explorées, que ce soit de l’investigation, du «slow journalism» ou journalisme de solutions.

Parmi les images à ne surtout pas rater, on vous recommande cette photo de Mads Nissen qui a remporté le prestigieux prix du World Press Photo of the Year avec «The First Embrace», une photo représentant le premier «hug» de cette vieille dame au Brésil pendant la pandémie, derrière un film de plastique qui ne suffit pas à contrarier sa joie; mais également le projet à long terme d’Antonio Faccilongo (World Press Photo Story of the Year), qui témoigne de la vie de ces familles vivant le conflit israélo-palestinien et dont les maris sont en prison pour de longues peines, mais qui continuent de faire grandir leurs familles grâce au recours, entre autres, de FIV.

Jusqu’au 20 décembre, dans l’Agora à , entrée libre.