Alors que la à l’approche du congé de Pâques, nombreux sont les candidats au voyage à se mettre à la recherche d’une prescription médicale.
Ce document permet en effet d’être prioritaire par rapport aux patients qui se présentent dans un laboratoire sans ordonnance, selon les directives de la Direction de la santé. Celle-ci prévoit en effet que les personnes dotées d’une prescription médicale doivent être traitées en premier lieu, suivies de celles présentant une prescription précisant le motif de voyage et, enfin, celles sans document.
Ce n’est pas le rôle du médecin traitant de prescrire des tests PCR pour des voyages.
«Ce n’est pas le rôle du médecin traitant de prescrire des tests PCR pour des voyages», écrit le dans une circulaire diffusée ce jeudi auprès du corps médical. «Les prescriptions médicales de tests PCR doivent se limiter aux indications médicales, notamment la suspicion d’une infection en cas de patients avec symptômes suggestifs du Covid-19», ajoute-t-il.
Voilà qui devrait soulager de nombreux médecins, dont l’association professionnelle – l’AMMD – se positionne déjà depuis le pic de demandes du congé de carnaval pour être libérée de cette contrainte administrative. Quant aux laboratoires privés, seul le site web de Ketterthill mentionne qu’une ordonnance est obligatoire pour réaliser le test.
Des capacités assurées
La Direction de la santé prie donc les médecins généralistes de ne pas donner de prescriptions et de rediriger les patients vers les laboratoires, tels que Bionext Lab, Ketterthill et les Laboratoires Réunis. «Les laboratoires d’analyses médicales nous ont confirmé qu’ils ont encore des capacités pour réaliser ces tests», assure encore le Dr Jean-Claude Schmit.
Le large scale testing – qui permet un dépistage gratuit des résidents avant un séjour à l’étranger – affiche, pour sa part, complet depuis bien longtemps pour les dates antérieures aux départs en vacances.
À noter que la CNS ne rembourse que les tests PCR réalisés suite à une ordonnance médicale. Si celle-ci mentionne le motif de voyage, aucune intervention financière n’est prévue, ce qui laisse le coût du test à charge du patient, soit environ 60 euros.