Décidément, il faut croire que les bars à cocktails sont une formule qui fonctionne bien en ce moment. Après dans la Grand-Rue, voici que le tout nouveau Maya vient d’ouvrir également ses portes sur la place Guillaume II, à Luxembourg.
À la tête de ce nouvel établissement, on trouve des habitués de l’horeca et du monde de la nuit puisqu’il s’agit de Bob Krier, à qui l’on doit les successfull Gotham et Peacock, et Marc Grandjean, qui gère La Chapelle, le Bar: Bar, l’Apoteca, The Tube, l’Essenza.
«Marc et moi nous connaissons depuis l’université, mais nous avons pris des chemins professionnels différents», explique Bob Krier. «Nous nous sommes retrouvés professionnellement parlant après les difficultés du Covid qui a resserré les liens. Et lorsque ce local s’est présenté à nous, nous avons eu tout de suite envie de monter une adresse ensemble.»
L’Amérique latine à l’honneur
De l’ancien institut de beauté, ils en ont fait un bar chaleureux, tout en longueur, avec une partie comptoir à l’entrée et une salle avec des places assises au fond. La décoration reprend évidemment l’identité donnée par le nom et les motifs et touches amérindiens sont nombreux: plafonds à caissons avec des motifs mayas, feuilles de bananiers, banquettes recouvertes de couvertures aux motifs amérindiens…
Sur la carte, les alcools d’Amérique du Sud sont naturellement à l’honneur: téquila, mezcal, pisco et une belle variété de rhum, l’alcool préféré de Ludovic Frisoni, barman attitré et créateur des cocktails de l’établissement. «Je suis inspiré par l’élégance des femmes, leurs parfums… Ce qui m’intéresse dans la création des cocktails, c’est le partage, le fait de transmettre une émotion, d’échanger avec les clients pour comprendre leurs goûts, et s’ils le souhaitent leur faire une création adaptée à leurs préférences.»
C’est aussi dans cette optique de sur-mesure qu’il réalise lui-même ses ginger beers ou ses jus, comme le jus de bagarre, une infusion d’hibiscus et d’ananas. Il aime aussi travailler des alcools un peu oubliés, comme la chartreuse.
«Mais le mieux est de venir sur place, car nous réservons toujours des surprises pour nos clients», explique Marc Grandjean. «Le concept de l’adresse est aussi de garder une part de mystère, comme l’indique la “tagline” de l’établissement: Spirit of the unknown.»
Un lieu pour faire la fête
Du côté de la bande-son, l’identité a particulièrement été soignée. «On a choisi une identité avec des sons tribaux, une musique qu’on n’entend pas encore beaucoup au Luxembourg. Le jeudi soir et le week-end, l’ambiance est plus festive. On a aussi une cabine de DJ qui va bientôt être mise en marche. Mais l’idée est qu’on puisse toujours discuter, même quand l’ambiance monte», confirme Bob Krier.
Grâce à la configuration de l’espace, l’établissement peut aussi être privatisé, dans son ensemble ou en deux parties. Et d’ici quelque temps, quand les travaux sur la place du Knuedler seront finis, la terrasse pourra s’ouvrir. Un bel atout pour cet établissement qui pourra alors accueillir près d’une cinquantaine de clients à l’extérieur.
Maya Luxembourg – 34, place Guillaume II à Luxembourg. Ouvert du mardi au samedi de 17h à 1h.
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