Ingénieur de formation, Max Hahn prend sa carte au DP en 2005 et fait son entrée au conseil communal de Dippach à 24 ans, avant d’en devenir le premier échevin en 2011. Il est ensuite élu député en 2013, à 32 ans. (Photo: Nader Ghavami/Maison Moderne/Archives)

Ingénieur de formation, Max Hahn prend sa carte au DP en 2005 et fait son entrée au conseil communal de Dippach à 24 ans, avant d’en devenir le premier échevin en 2011. Il est ensuite élu député en 2013, à 32 ans. (Photo: Nader Ghavami/Maison Moderne/Archives)

Le député Max Hahn (DP) a été désigné rapporteur du projet de loi sur le budget 2023. À 41 ans, il succède à Dan Biancalana (LSAP) dans cet exercice très politique.

Le député (DP) sera le rapporteur du budget 2023. Il a été désigné à ce poste lundi après-midi par ses pairs en commission des finances et du budget de la Chambre.

Ingénieur de formation, Max Hahn prend sa carte au DP en 2005 et fait son entrée au conseil communal de Dippach à 24 ans, avant d’en devenir le premier échevin en 2011. Il est ensuite élu député en 2013, à 32 ans.

Après les députés (déi Gréng) pour le et (LSAP) pour le budget 2022, le poste de rapporteur du budget devait revenir au troisième membre de la coalition, le DP, celui-ci étant géré à tour de rôle par chaque parti de la coalition.

Considérée comme une des plus importantes de l’année, la loi sur le budget établit et autorise l’ensemble des recettes et dépenses prévisionnelles de l’État pendant une année. Le rapport qui en découle est bien plus politique que pour une autre loi. Dan Biancalana avait ainsi décidé de présenter le budget 2022 .

«La prudence est de rigueur»

Les travaux sur le projet de loi se déroulent chaque année entre le début du mois d’octobre et le milieu du mois de décembre, lors duquel auront lieu le débat et le vote en séance plénière.

Lors de cette même commission des finances lundi, la ministre des Finances, (DP), a déjà présenté un avant-goût de l’état d’esprit qui encadrera le budget 2023, rappelant qu’au regard de «la situation globale toujours aussi tendue et volatile», «la prudence et la rigueur restent de mise dans la gestion de nos finances publiques». Cependant, l’évolution étant «moins grave que prévu», «des allègements ciblés de la charge fiscale de ceux qui en ont le plus besoin» pourront être envisagés, a assuré la ministre.