Depuis 2006, l’ONG soutient Friendship Bangladesh, en tant que structure d’appui à la fois au niveau des ressources humaines et au niveau technique, en l’aidant dans la collecte de fonds… La crise sanitaire a été l’occasion de concrétiser une nouvelle campagne.
Le Bangladesh n’est évidemment pas épargné par le Covid-19, mais dans ce pays de 160 millions d’habitants, la distanciation sociale est difficile à mettre en place ou à respecter. Friendship a donc lancé là-bas la production de masques de protection en tissu et réutilisables, pour son personnel, mais aussi et surtout pour les personnes les plus vulnérables qui vivent dans des bidonvilles ou des régions reculées. 80.000 pièces ont déjà été distribuées.
Au Luxembourg, 38.000 masques ont été livrés depuis le Bangladesh. Friendship a voulu donner à cette opération une dimension doublement sociale en faisant en sorte qu’en profitent tant des personnes marginalisées et en manque de protection au Luxembourg qu’au Bangladesh. Ainsi, quand un particulier achète un masque au prix modique de 4 euros dans une épicerie sociale de la Croix-Rouge dans le cadre de la Wanteraktioun, un autre masque est offert à une personne vulnérable au Luxembourg et un autre encore au Bangladesh. Un achat solidaire qui assure aussi un salaire digne à des femmes bangladaises encore un peu plus acculées à la pauvreté par la crise sanitaire.
Les commandes peuvent aussi être effectuées .
, avec la possibilité d’en attribuer gratuitement à des personnes vulnérables.
Le résultat de cette campagne joliment baptisée «No Business As Usual» est déjà très concret. Plus de 28.000 masques ont été vendus au Luxembourg, dont près de 19.000 à des entreprises, ministères ou institutions culturelles. 12.000 ont été mis à disposition d’organismes actifs dans le secteur social, dont 6.000 pour la Croix-Rouge.
Un véritable succès que chacun peut contribuer à faire perdurer encore.