Pas de masque dans les transports en commun, c’est risquer 149 euros d’amende. (Photo: Shutterstock)

Pas de masque dans les transports en commun, c’est risquer 149 euros d’amende. (Photo: Shutterstock)

Le port d’une protection buccale sera obligatoire dans les transports publics, mais aussi les commerces, a indiqué le vice-Premier ministre François Bausch. La police poursuivra ses contrôles, avec rigueur, mais sans excès de zèle.

Main de fer dans un gant de velours. Ce sera, sous-entend le vice-Premier ministre (Déi Gréng), ministre de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité intérieure, l’adage de la police au cours des semaines à venir. Notamment pour contrôler . «Il sera obligatoire dès lundi dans les transports publics, mais aussi dans les commerces», a rappelé le ministre.

L’infraction sera sanctionnée à hauteur de 149 euros. «Le but n’est pas de faire de la répression, mais de l’éducation», dit-il encore. 

Une centaine de contrôles chaque jour

De même, la police veillera au respect des autres mesures prises par le gouvernement. «L’inviolabilité du domicile est garantie. Mais si la police est appelée pour des regroupements dans les jardins, elle agira», confirme le ministre. «On peut se déplacer pour aller à la pharmacie, oui. Mais pas pour aller manger chez un ami.»

Chaque jour, la police mène une centaine de contrôles, et sanctionne environ 40 contrevenants – et encore plus quand il fait beau. «Certains sont même des récidivistes. Des cafés faisaient entrer des clients par la porte arrière. C’est irresponsable», a encore mis en lumière François Bausch, soulignant tout de même que le respect des mesures par les résidents était globalement très bon. 

Un bémol? Les routes moins encombrées semblent être, pour certains, une invitation à rouler plus vite. Plusieurs graves accidents récents ont eu lieu à cause de la vitesse. 

Profiter du fait qu’il y ait moins de véhicules

Toujours dans le domaine de la mobilité, ne justifiera pas une augmentation de la cadence des transports publics, revue à la baisse depuis la crise sanitaire. «La reprise du secteur de la construction n’aura pas un gros impact. L’offre actuelle est jugée suffisante», a confirmé François Bausch. .

La mobilité des mois à venir pourrait par contre bénéficier de la crise. «Les chantiers publics vont reprendre lundi et se concentrer sur les endroits les plus délicats, afin d’y avancer en profitant de ces circonstances et des véhicules moins nombreux. Les travaux du tram vont se concentrer sur les croisements, par exemple», a souligné le ministre.

Qui s’est aussi excusé pour les désagréments éventuellement causés par l’augmentation des vols de nuit au Findel. «Mais Cargolux a été important pour acheminer du matériel dans le pays», a-t-il justifié. Certains riverains ne l’avaient pas entendu de cette oreille.