Démissionnaire de ses fonctions de secrétaire général de la Commission européenne, Martin Selmayr poursuivra sa carrière en Autriche puisque, selon L’Echo, il aurait été recasé à la tête de la représentation permanente de la Commission à Vienne. Un point de chute au salaire de 17.000 euros par mois.

 à la . Celle-ci avait laissé entendre qu’une «coutume» voulait que le président et le secrétaire général soient de nationalités différentes. Or Selmayr est Allemand, tout comme von der Leyen.

Une nomination qui a irrité

, ayant l’oreille de , qui l’avait nommé à ce poste. Dans des conditions qui ont tout de suite irrité nombre de chefs d’État.

En 2018, il avait ainsi été nommé secrétaire général via une procédure ultra-rapide. De plus, la vacance du poste avait été tenue secrète jusqu’à 5 minutes avant la désignation du successeur d’Alexander Italianer, ce qui, de facto, avait empêché tout autre candidat que Selmayr à postuler.

 du droit européen.  par deux fois. .

La roche Tarpéienne est proche du Capitole

Mais la roche Tarpéienne n’est guère éloignée du Capitole et ses intrigues en coulisses vont rapidement exaspérer les chefs d’État. Selmayr a ainsi longuement défendu la candidature à la présidence de la Commission du Croate Andrej Plenkovic, ce qui allait dans le sens de ses intérêts personnels, menant campagne contre le Hollandais Frans Timmermans. Agissant ainsi presque en plein jour, Selmayr allait au-delà de ses attributions. Ce qui n’a pas été du goût, notamment, d’Emmanuel Macron.

En attendant de rejoindre Vienne, la Commission Juncker restant aux affaires jusqu’à fin octobre, Martin Selmayr a été nommé «conseiller temporaire hors classe».

C’est le nom d’un Français qui est le plus souvent cité pour le remplacer auprès de la Commission, celui d’Olivier Guersent, directeur général des services financiers de la Commission. Sa désignation aurait tout pour satisfaire l’Élysée.