C’est l’histoire d’une success story entrepreneuriale belgo-luxembourgeoise qui s’offre en ce mois d’août un nouveau chapitre: Martelange.lu a annoncé la reprise du Delhaize de Recogne, situé dans la commune belge de Libramont.
Cette opération s’inscrit dans le cadre de la franchisation annoncée en mars dernier jusque-là exploités par l’enseigne au lion. Ce lundi 7 août, elle a dévoilé l’identité des quinze premiers magasins qui passeront entre les mains d’exploitants indépendants, dont celui situé au nord de Neufchâteau. La reprise devrait être effective à l’automne.
Nous avons vu dans ce projet une belle opportunité d’expansion.
«Cette reprise entre dans notre stratégie de développement et de diversification de nos activités. Nous sommes historiquement attachés au secteur de la grande distribution et nous avons vu dans ce projet une belle opportunité d’expansion. Delhaize est une enseigne forte sur le marché et le point de vente concerné a une très forte notoriété dans la région et nous souhaitons accentuer son ancrage local», explique pour Paperjam Jérôme Jamart, directeur d’exploitation chez Martelange.lu.
Déjà huit commerces à Rombach-Martelange
L’entreprise exploite actuellement huit commerces, tous situés du côté luxembourgeois de la frontière. Le plus connu est DPS Supermarket, spécialisé dans la vente de boissons. La PME aux 80 salariés a donc créé une société belge pour reprendre le magasin Delhaize de Recogne, Lion’s Retail.
Et si du côté belge certaines craintes des candidats à la reprise ont été émises dans les médias quant aux conditions d’exploitation et aux perspectives de rentabilité, ce n’est pas le cas de Jérôme Jamart: «J’estime que le contrat que j’ai signé est correct et clair, avec des accords précis sur certains aspects, et qu’il laisse suffisamment de marge pour la liberté d’entreprise et la flexibilité.» Il est déjà familier avec la franchise puisqu’il exploite notamment deux stations-service Q8 et une boutique Leonidas.
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Martelange.lu continue à travailler sur d’autres projets d’expansion, mais préfère rester discret sur leur teneur. Avec 120 salariés au terme de la reprise du supermarché, elle se montre confiante et affiche aussi un attachement affectif particulier avec le point de vente. Le père de Jérôme Jamart y a travaillé dès son ouverture en 1975, rejoint ensuite par son épouse. «Et j’y ai moi-même travaillé en tant qu’étudiant», complète l’entrepreneur.