Mario Grotz, est Premier conseiller de gouvernement du ministère de l’Économie, direction générale Industrie, nouvelles technologies et Recherche. (Photo: Maison Moderne)

Mario Grotz, est Premier conseiller de gouvernement du ministère de l’Économie, direction générale Industrie, nouvelles technologies et Recherche. (Photo: Maison Moderne)

Mario Grotz, âgé de 54 ans, est Premier conseiller de gouvernement du ministère de l’Économie, direction générale Industrie, nouvelles technologies et Recherche depuis 2001. Dans le cadre du dossier «Unusual Suspects» de Paperjam, il évoque son parcours. 

En une phrase, comment décririez-vous les qualités indispensables à l’exercice de votre fonction?

.– «Savoir écouter et tirer les bonnes conclusions de la masse d’informations.

De quoi êtes-vous le plus fier dans votre parcours?

«Grâce à sa politique d’investissement ambitieuse de ces dernières années, le Luxembourg est désormais reconnu comme un pôle économique à la pointe de l’innovation.

Je me réjouis d’avoir pu contribuer aux projets tels que l’investissement dans un superordinateur ou le développement et la mise en œuvre d’une stratégie dans le domaine de l’exploitation des ressources spatiales (spaceresources.lu), qui ont permis au Luxembourg d’être aujourd’hui perçu non seulement comme une place financière importante, mais aussi comme un lieu intéressant pour les entreprises utilisant des technologies de pointe innovantes. Ces investissements ont certainement contribué à valoriser l’image du Luxembourg comme un pays qui se positionne comme pionnier dans l’économie numérique grâce à des stratégies ambitieuses.

Dans vos fonctions, quels sont les défis à relever dans les prochaines années?

«Il existe une technologie en particulier qui va changer le paysage économique de manière durable: l’intelligence artificielle. Pour exploiter pleinement le potentiel de l’intelligence artificielle, nous avons besoin de données fiables. La définition d’une stratégie globale en matière de données, associée à une stratégie cohérente en matière d’intelligence artificielle, sera le plus grand défi à relever dans un avenir proche. Ensemble avec mes collègues des autres ministères, il m’importe d’identifier les domaines dans lesquels le Luxembourg peut s’affirmer en tant que précurseur et d’orienter les investissements nécessaires de manière ciblée vers ces domaines. Des investissements additionnels seront nécessaires. Si nous parvenons à les mettre en œuvre de manière ciblée, le Luxembourg pourra continuer à affirmer son statut de site d’innovation.»

Cet article a été rédigé pour l’édition magazine de Paperjam , paru le 24 avril 2024. Le contenu du magazine est produit en exclusivité pour le magazine.

Il est publié sur le site pour contribuer aux archives complètes de Paperjam.  

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