Mercredi, la coalition gouvernementale a littéralement implosé après le refus du parti Forza Italia, du parti La Ligue et du parti Mouvement 5 étoiles de participer à un vote de confiance demandé par Mario Draghi. (Photo: EU/Christophe Licoppe)

Mercredi, la coalition gouvernementale a littéralement implosé après le refus du parti Forza Italia, du parti La Ligue et du parti Mouvement 5 étoiles de participer à un vote de confiance demandé par Mario Draghi. (Photo: EU/Christophe Licoppe)

Le Premier ministre italien, Mario Draghi, a présenté sa démission au président Sergio Mattarella suite au camouflet enduré mercredi soir au Sénat. Le gouvernement italien reste en charge des affaires courantes en attendant d’éventuelles élections anticipées.

Le Premier ministre italien, Mario Draghi, , ce jeudi 21 juillet, sa démission au chef de l’État, Sergio Mattarella. La présidence italienne a pris acte de la décision de son Premier ministre, tout en demandant au gouvernement de rester en place afin de gérer les affaires courantes.

Mercredi, la coalition gouvernementale a implosé après l’abstention du parti Forza Italia (parti de droite de Silvio Berlusconi), du parti La Ligue (parti d’extrême droite de Matteo Salvini) et du parti Mouvement 5 étoiles (parti populiste) de participer au vote de confiance demandé par Mario Draghi.

Si le Premier ministre a néanmoins obtenu la confiance du Sénat, le fait d’être abandonné par trois partis de sa coalition a définitivement mis à mal le périmètre d’action de Mario Draghi. La démission du Premier ministre devenait une évidence.

Ce dernier pourrait désormais dissoudre le Parlement et convoquer des élections anticipées pour le mois de septembre.