Le docteur Marc Berna, chef du pôle Viscéral-Oncologie, deviendra le nouveau directeur général des Hôpitaux Robert Schuman dès le 1er avril. La décision prise par le conseil d’administration a été annoncée mardi en fin de soirée par un très bref communiqué.
Sandra Thein, directrice administrative et financière depuis décembre 2018, faisait «fonction» de directrice générale depuis un peu moins d’un an. Elle a été nommée pour sa part directrice générale adjointe, restant par ailleurs directrice administrative et financière.
Cette double nomination a évidemment pour effet de clarifier la situation à la tête des HRS, mais aussi de ramener un peu de sérénité au sein de l’institution, mise à mal depuis de longs mois.
Polémiques en série
Début 2021, les médias ont fait état que en dehors du protocole mis en place par le ministère de la Santé et de manière extrêmement précoce. La polémique avait été vive, prenant un tour politique. Les administrateurs des HRS , le temps que la menace s’éloigne. – la riposte –, mais de manière peu convaincante.
La victime expiatoire fut finalement trouvée en la personne de , , puis «en congé spécial».
Les ennuis venant rarement seuls, .
, alors que le fait que Claude Schummer était définitivement sur la touche était un secret de polichinelle.
Au-dessus de tous ces dossiers planait la présence de l’incontournable et très influent , président du CA des HRS, en coulisses et sur le devant de la scène, directement pointé du doigt dans les polémiques liées au vaccin.
Pour calmer la tempête médiatique, Schiltz, mais aussi , a quitté le CA de la société Hôpitaux Robert Schuman SA. , actionnaire unique… de la société Hôpitaux Robert Schuman SA.
Une situation qui posa à nouveau problème en septembre 2021, quand le nom du docteur Marc Berna fut avancé comme prochain directeur général. Un candidat qui était le favori de Jean-Louis Schiltz, celui-ci ayant décidé seul – même si une partie des CA de la FHRS et de la société HRS SA semblait le soutenir – de le proposer. Un «fait du prince» mal ressenti et qui a donc ralenti le processus de désignation de plusieurs mois, puisque le comité de sélection avait alors juré ses grands dieux que le processus suivait son cours et qu’aucune désignation n’était faite alors. La tactique choisie était à nouveau celle du hérisson.