La Commission de surveillance du secteur financier a ainsi estimé que Marc Ambroisien ne remplissait plus les exigences d’honorabilité professionnelle requises. (Photo: Blitz/archives)

La Commission de surveillance du secteur financier a ainsi estimé que Marc Ambroisien ne remplissait plus les exigences d’honorabilité professionnelle requises. (Photo: Blitz/archives)

La CSSF a annoncé le 27 mars que Marc Ambroisien, ancien dirigeant d’Edmond de Rothschild Luxembourg, ne remplissait plus les exigences d’honorabilité professionnelle requises, pour une durée de 10 ans.

Marc Ambroisien, ancien dirigeant d’Edmond de Rothschild (Europe), filiale luxembourgeoise de la banque, ne pourra plus exercer de responsabilités dans le secteur financier pendant 10 ans. La Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) a ainsi estimé qu’il ne remplissait plus les exigences d’honorabilité professionnelle requises.

Le régulateur précise avoir pris cette décision en raison de «manquements graves constatés individuellement et personnellement».

La CSSF précise que Marc Ambroisien a «manqué à ses obligations de veiller à l’obligation, pour cet établissement de crédit, de mettre en place un solide dispositif de gouvernance interne et une gestion saine et prudente des risques, et a manqué à ses obligations de veiller à ce que cet établissement de crédit respecte ses obligations professionnelles en matière de lutte contre le blanchiment et contre le financement de terrorisme».

Le déroulé de l’affaire

Fin mars 2016, , suite aux révélations sur les détournements allégués au préjudice du fonds souverain malaisien 1Malaysia Development Berhad (1MDB). Une enquête menée pour «blanchiment de fonds susceptible d’émaner du détournement de deniers publics».

Les places financières de Suisse, de Singapour et de Luxembourg qui a transité, au Grand-Duché, entre 2012 et 2013, par un compte lié à une société offshore, ouvert auprès de la banque privée Edmond de Rothschild (Europe), par un ressortissant d’Abu Dhabi, Khadem Al-Qubaisi.

Le nom de Marc Ambroisien, à la tête de la banque privée lors des faits, apparaissait dans des transactions.

Edmond de Rothschild (Europe) avait par ailleurs écopé d’une de la part de la CSSF en 2017.