Il est tout à fait possible d’incorporer les trois facteurs – environnement, équité et santé – dans son alimentation, selon Natur&emwëlt. (Photo: Shutterstock)

Il est tout à fait possible d’incorporer les trois facteurs – environnement, équité et santé – dans son alimentation, selon Natur&emwëlt. (Photo: Shutterstock)

Une alimentation régionale et biologique, mais aussi saine et durable, est possible au Luxembourg. C’est en tout cas le modèle que tâche de développer Natur&emwëlt, en collaboration avec Co-labor et l’Ibla.

… et si manger d’une façon plus écologique, durable et équitable signifiait également manger plus sainement? Est-ce une pensée purement idéaliste, ou même possible?

C’est la question que se sont posée les trois partenaires Co-labor, l’Institut de l’agriculture biologique Luxembourg (Institut fir Biologësch Landwirtschaft an Agrarkultur Luxemburg – Ibla) et Natur&emwëlt avec comme réponse la création du projet «2.000m² pour notre alimentation». L’objectif fixé est de développer un modèle d’alimentation saine, équitable et durable basé sur la réalité et les sciences, tout en montrant qu’il est possible de satisfaire les besoins alimentaires de base d’une personne vivant au Luxembourg non seulement de manière régionale et biologique, mais aussi de manière durable. Le projet est financé par le ministère de l’Environnement, du Climat et du Développement durable.

Pourquoi le titre «2.000m²»? Si l’on divisait la surface mondiale des terres arables par le nombre de personnes vivant sur cette planète, chacun d’entre nous aurait à sa disposition 2.000m². Tout ce que nous consommons pendant une année doit pousser sur cette surface. C’est-à-dire, pour manger sainement tout en respectant le bien-être de notre environnement écologique et social, chacun de nous dispose de 2.000m² pour se nourrir.

Le projet montre bien que c’est tout à fait possible d’incorporer les trois facteurs – environnement, équité et santé – dans son alimentation, mais uniquement sous réserve de quelques conditions: tout d’abord, nous devrions nous attaquer au gros problème du gaspillage alimentaire, puis nous devrions manger moins de produits d’origine animale (car ces produits exigent beaucoup de ressources, entre autres de la surface) et afin de garantir le bien-être de l’environnement et du climat, une alimentation régionale et saisonnière, aussi bien qu’une production biologique/biodynamique, serait requise.

Le projet est soutenu jusqu’en 2022, et les personnes intéressées peuvent visiter le champ «2.000m² pour notre alimentation» du lundi au vendredi de 8h à 17h et/ou participer à un atelier associé. Découvrez les possibilités d’acheter des légumes frais et des produits locaux chez notre partenaire Co-labor ou, par exemple, , et veuillez trouver encore plus d’informations sur le site . Restez informés sur , ou .