Au total, 42 métiers forains sont annoncés au Glacis, contre 200 lors d’une édition «classique» de la Schueberfouer.  (Photo: Nader Ghavami/Maison Moderne) 

Au total, 42 métiers forains sont annoncés au Glacis, contre 200 lors d’une édition «classique» de la Schueberfouer.  (Photo: Nader Ghavami/Maison Moderne) 

Entre les mini-kermesses de quartier, une fête foraine vintage à la Kinnekswiss et une quarantaine d’attractions et stands au Glacis, un parfum de Schueberfouer devrait planer durant l’été dans la capitale.

Ne l’appelez pas Schueberfouer. D’ailleurs, «cela n’aura pas l’envergure de la Fouer», a prévenu mercredi matin (DP), échevin en charge des Fêtes et marchés, lors de la présentation de la programmation détaillée de l’opération D’Stad lieft, mercredi matin.

Au Glacis, par exemple, 42 manèges et stands sont annoncés, contre 200 lors d’une édition «classique» de la Schueberfouer. Mais une quinzaine de métiers promettent de rassasier les amateurs de sensations fortes. C’est le cas, par exemple, de l’Olympia Looping, les plus grandes montagnes russes transportables du monde, fortes de cinq loopings. Elles prennent habituellement leurs quartiers fin septembre à Munich, à l’occasion de l’Oktoberfest, a indiqué Patrick Goldschmidt.

Ce dernier a aussi annoncé la venue de l’Alpina Bahn, les plus grandes montagnes russes transportables de la planète, mais dépourvues de looping. Le rendez-vous est donné du 21 août au 12 septembre au Glacis, pour ces manèges et stands payants.

Du côté de la Kinnekswiss, une kermesse d’antan est prévue du 30 juillet au 15 août avec des métiers vintage, datant d’entre 1886 et 1960. Là aussi, l’accès sera payant pour la douzaine de métiers forains annoncés, selon les tarifs usuels.

3 millions d’euros de budget total

Par contre, la Ville de Luxembourg maintient, du 16 juillet au 12 septembre, les manèges pour enfants gratuits dans la dizaine de kermesses locales organisées dans différents quartiers, . Les autorités locales ont convenu d’indemniser les forains, avec des montants allant entre 20.000 et 40.000 euros pour les deux mois d’occupation.

Nouveauté cette année, les forains qui proposent à la vente des boissons et snacks seront également indemnisés, entre 5.000 et 10.000 euros selon les emplacements. «L’an dernier a été dur dans certains quartiers qui étaient plus calmes. Notre volonté est de ne pas créer de jalousie entre les forains selon leur emplacement», a commenté Patrick Goldschmidt. Celui-ci a annoncé que les forains installés au Glacis recevraient 25.000 euros par métier, là aussi pour pallier un manque de recettes dû au contexte de crise sanitaire. «Pour tout l’été, environ 3 millions d’euros sont budgétisés», a indiqué l’échevin.

L’accès aux sites des festivités sera régulé de manière à garantir le respect des normes en vigueur. Au Glacis, les stands dédiés à la restauration seront tous regroupés et il faudra s’asseoir en terrasse pour déguster ses gromperekichelcher.

Une contrainte que relativise Charles Hary, le président de la Fédération nationale des commerçants forains. Il se dit «heureux de pouvoir retravailler» cet été et tient déjà à l’œil la fin de l’année avec, en ligne de mire, le marché de Noël de la capitale pour lequel il espère .

Le menu des animations estivales de la capitale comprend aussi un cinéma en plein air au Glacis du 21 juillet au 1er août, des concerts de jazz au parc Mansfeld et des concerts de musique contemporaine du 6 au 13 août avec notamment à l’affiche Axelle Red et Loïc Nottet. Le programme complet est disponible .