Le vaste travail du Cercle européen Pierre Werner aboutira à un travail de mise en commun à l’automne. (Photo: Cercle européen Pierre Werner)

Le vaste travail du Cercle européen Pierre Werner aboutira à un travail de mise en commun à l’automne. (Photo: Cercle européen Pierre Werner)

Le Cercle européen Pierre Werner poursuit son travail afin de renforcer les collaborations entre les communes belges et luxembourgeoises. Après deux réunions en Belgique, une dernière a eu lieu au Luxembourg, avant une synthèse générale à la fin de l’année.

C’est en novembre dernier que le Cercle européen Pierre Werner a pris . Deux réunions ont suivi, à , réunissant des représentants de 46 communes. Mais l’intérêt était aussi de savoir ce que les communes luxembourgeoises espéraient de la part de leurs voisins. C’était là l’enjeu d’une dernière réunion organisée voici quelques jours à Pétange avec le soutien du Syvicol, de l’Ambassade de Belgique à Luxembourg, des Communes de Pétange et de Wiltz.

Des collaborations fortes existent déjà

«À cette réunion étaient conviées pas moins de 24 Communes luxembourgeoises ayant pour caractéristiques d’être soit frontalières avec la Belgique, soit d’entretenir divers liens avec des communes belges, comme des jumelages par exemple», explique Daniel Hussin, président du Cercle européen Pierre Werner. «Comme lors des deux réunions belges, le but était donc de dresser un état des lieux des collaborations entre les deux Luxembourg.»

Et tout comme cela avait été le cas en Belgique, les élus luxembourgeois ont été soumis à un questionnaire. «Il en ressort une réelle volonté de collaborer avec la Belgique», développe Daniel Hussin. «Plusieurs Communes luxembourgeoises disposent d’ailleurs, dans leur collège échevinal, d’une personne spécifiquement préposée à la collaboration transfrontalière. Les collaborations sont assez fortes entre Pétange et Aubange, Wiltz et Bastogne, Rambrouch et Martelange, Ell et Attert.»

Quelques tensions existent aussi. Comme celle entre Bastogne et la Commune du Lac de la Haute-Sûre au sujet d’éoliennes qui pourraient s’implanter en territoire luxembourgeois, ou entre Fauvillers et des agriculteurs luxembourgeois qui épandant leur lisier en Belgique.

Réanimer les associations du PED

Mais se dégage clairement une volonté d’améliorer encore les collaborations. Ainsi, Patrick Bousch, chercheur au Liser, a proposé de réanimer les associations membres du PED dans le cadre d’un nouveau projet européen.

 a, pour sa part, évoqué la création d’un groupement européen de coopération territoriale, à l’instar de celui de Belval, pour dynamiser les relations belgo-luxembourgeoises. Tandis que Gaston Greiveldinger, bourgmestre de Strassen, a demandé que les coopérations transfrontalières soient à terme plus lisibles juridiquement.

Le dernier acte de ce vaste projet se jouera à Aubange, à l’automne. Une réunion servira à la mise en commun et à la synthèse des trois réunions, qui ont concerné 70 communes. Travail qui sera ensuite remis aux autorités. Le même jour, le Cercle européen Pierre Werner organisera un colloque sur la mobilité. Un sujet qui intéresse évidemment tout autant les Luxembourgeois que les frontaliers.