Arlette Schneiders part à la retraite et a revendu sa société à M3 Architectes. (Photo: David Laurent/Archives Maison Moderne)

Arlette Schneiders part à la retraite et a revendu sa société à M3 Architectes. (Photo: David Laurent/Archives Maison Moderne)

Le bureau d’architecture fondé par Arlette Schneiders a revendu l’ensemble de ses parts à M3 Architectes. Une vente qui permet un départ à la retraite serein pour sa fondatrice.

La cession est officielle depuis le 1er janvier, et désormais les équipes et les clients sont informés: le bureau Arlette Schneiders Architectes a été racheté par M3 Architectes. Cette acquisition de l’ensemble des parts par M3 Architectes ne se fait pas du tout dans un esprit d’offensive sur le marché, mais, tout au contraire, dans le calme et avec douceur à l’occasion du départ à la retraite d’. « et (partenaires et cofondateurs de M3 Architectes, ndlr) sont des amis depuis plus de 30 ans. Le choix n’a pas été trop difficile», rassure Arlette Schneiders. «Le bureau continuera d’exister jusqu’à ce que tous les projets en cours soient achevés. Notre signature reste, et ce ne sera qu’une fois tous les projets finalisés que le bureau disparaîtra.»

Son associé, Philippe Lavis, reste gérant de la société et assurera le suivi des projets en collaboration avec M3 Architectes. L’ensemble de l’équipe, composée d’une petite dizaine de personnes, va être maintenu, et personne pour le moment n’a manifesté son envie de partir. «Arlette nous confie les clés de sa maison, et nous allons en prendre grand soin», confesse Marie Lucas de M3 Architectes. «Arlette et son équipe travaillent en toute discrétion sur de beaux projets que nous allons continuer dans le même esprit, avec le même amour du métier et du travail bien fait.» Sur leur table de travail, on trouve entre autres le futur Lycée technique pour professions de Santé à Strassen ou la rénovation de la place Guillaume II à Luxembourg. Et pour M3 Architectes, ce renfort humain est aussi le bienvenu au moment de se lancer dans de grands chantiers à Belval ou pour le nouveau Centre hospitalier de Luxembourg.

Pour Arlette Schneiders, qui a été une des premières femmes architectes à fonder son bureau au Luxembourg en 1989, le moment est venu de se retirer, de prendre du temps pour elle, avec son mari et ses amis qu’elle a «trop souvent négligés à cause de son travail», confie l’architecte. «Je pense qu’on n’arrête jamais d’être architecte, mais il y a un moment où il est bon de se retirer de la construction.» Pour autant, Arlette Schneiders ne restera pas les bras croisés à ne rien faire et continuera de faire quelques petites missions de consultance ou de participation à des jurys.