Tiffany ne compte pas se laisser faire et saisit la justice pour faire appliquer la fusion prévue avec LVMH. (Photo: Shutterstock)

Tiffany ne compte pas se laisser faire et saisit la justice pour faire appliquer la fusion prévue avec LVMH. (Photo: Shutterstock)

Le groupe de luxe français LVMH annonçait, en fin d’année dernière, le rachat du joaillier américain Tiffany pour un montant de 14,7 milliards d’euros. Mariage en voie d’être annulé suite à une «succession d’événements de nature à fragiliser l’opération».

. Dix mois et une crise sanitaire plus tard, le groupe de luxe revient sur sa décision.

Dans un , il met en cause «une succession d’événements de nature à fragiliser l’opération d’acquisition de la société Tiffany & Co.».

Tiffany saisit la justice

Le conseil d’administration, présidé par Bernard Arnault, a «pris connaissance d’une lettre du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères qui, en réaction à la menace de taxes sur les produits français formulée par les États-Unis, demande au groupe LVMH de différer l’acquisition de Tiffany au-delà du 6 janvier 2021». Le groupe ajoute: «Compte tenu de ces éléments, et connaissance prise des premières analyses juridiques menées par les conseils et les équipes de LVMH, le conseil d’administration a décidé de s’en tenir aux termes de l’Agreement and Plan of Merger conclu en novembre 2019 qui prévoit une date limite pour le closing de l’opération au plus tard le 24 novembre 2020 et acté, qu’en l’état, le groupe LVMH ne serait donc pas en mesure de réaliser l’opération d’acquisition de la société Tiffany & Co.»

En réaction, saisir la justice du Delaware contre LVMH, pour «faire appliquer l’accord de fusion».

Le joaillier compte plus de 300 magasins dans le monde et emploie 14.000 personnes.