La structure, présentée par sa fondatrice, Semi Park, et installée à Steinsel, doit créer des ponts entre le Luxembourg et la Corée du Sud. (Photo: Luxko)

La structure, présentée par sa fondatrice, Semi Park, et installée à Steinsel, doit créer des ponts entre le Luxembourg et la Corée du Sud. (Photo: Luxko)

Luxko est devenu, la semaine dernière, le premier «partenaire» du gouvernement coréen pour accompagner les entreprises coréennes dans leur implantation en Europe. Et, inversement, pour accompagner les start-up luxembourgeoises vers la Corée.

Un one-stop-shop bidirectionnel. Luxko, officiellement inauguré samedi 22 avril, est devenu la première structure à double sens devant permettre à des entreprises technologiques luxembourgeoises d’aller s’implanter en Corée du Sud et à des entreprises sud-coréennes de mettre un pied en Europe.

Une solution clés en main, promet la fondatrice de la structure, Semi Park, «qui couvre le projet de développement de marché, le support technique du service après-vente, les partenariats stratégiques, le recrutement RH et même les services de relation avec les investisseurs».

Il y a cinq ans, lors de la mission économique en Corée du Sud en 2019, l’une des principales start-up du secteur spatial, Contec, avait décidé d’installer son premier siège social en dehors de la Corée au Luxembourg. Contec Space est toujours hébergée dans le New Korean Business Center à Steinsel.

«Nous avons rencontré nos clients lors de la levée de fonds de l’investissement et l’année dernière, et cette année, Contec prévoit d’être coté. Au cours des cinq dernières années, Luxko a organisé plusieurs journées de démonstration au Luxembourg et certaines des entreprises que nous avons introduites ont connu une croissance rapide (actuellement en statut de série A, B)».

De quoi matérialiser des relations diplomatiques vieilles de 60 ans. Les «opportunités d’investissement transfrontalier» doivent profiter aux deux pays, dit encore le communiqué publié à l’occasion de l’inauguration, en présence du consul honoraire Jean Wagener et des représentants de la Chambre de commerce, du ministère de l’Économie, de l’incubateur de Paul Wurth ou de la LBAN.