Entre un conseil d’administration et une participation à OpenWealth – un sommet des banquiers suisses autour de la mise en œuvre de nouvelles solutions technologiques pour la gestion de fortune des ultrariches – à Zurich, Jacques Pütz savoure: cet été, la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) a ajouté deux agréments à son statut de professionnel du secteur financier: un d’Account Information Service Provider (AISP), et le second de Payment Initiation Service Provider (PISP).
L’AISP fournit l’accès aux données à Luxhub, le PISP fait de Luxhub une institution de paiement. Et, pour la première fois depuis la loi de juillet 2021, ce n’est plus le ministre des Finances, (DP), qui a procédé à leur remise, mais le directeur général de la CSSF, .
Profil bas par respect pour ses actionnaires et les banques qu’il sert dans un contexte de concurrence accrue due à l’open banking, le CEO de Luxhub sait que la fintech va franchir un nouveau cap. Les deux agréments lui permettent de proposer ses services de digitalisation de paiement à toute l’économie.
Difficile à comprendre? Admettons qu’un client d’un fournisseur d’électricité reçoive une facture. Il pourra, sous peu, cliquer sur le lien pour payer sa facture directement. La technologie de paiement devient sous-jacente et moins visible qu’aujourd’hui, la banque restant en charge d’«onboarder» les clients – et notamment de procéder aux contrôles de base. De la même manière, cela permettra d’accélérer les paiements d’une entreprise à une autre.
Le tout sans que les données circulent entre les uns et les autres – un autre point fort du développement à venir.
Ce jeudi matin, cette annonce s’accompagne d’un rebranding pour Luxhub, ses 36 salariés et 15 externes, aux chiffres d’affaires en hausse de 40% sur un an.